
On ne va pas tourner autour du pot pendant une heure, Dying of the light, c'était pas un film indispensable dans ma vie. A vrai dire, c'était même assez mauvais, mais ça je m'en doutais un peu. Rien qu'à voir la bande-annonce, on se doute qu'on ne vas pas se frotter au prochain Jason Bourne, que le film n'aura pas la profonde analyse d'un roman de John Le Carré, et que Nicholas Cage ne vas pas se révéler à 51 ans un acteur extraordinaire.
L'histoire a un très vague potentiel cinématographique, mais son traitement final, du scénario au montage, en passant par le jeu des différents acteurs, a tué l'espoir dans l'oeuf et nous laisse alors face à 1h30 d'un film long, apathique, prévisible et ennuyeux. Ca va vous sembler être un pléonasme, mais c'est un "mauvais Nicholas Cage", une sorte de double peine de la médiocrité. Economisez 1h34 de votre vie.