Ah, les amateurs de films misérabilistes vont être au paradis ! En ce qui me concerne n'est pas ma tasse de thé, étant pas insensible à l'esthétisation de la misère. Si encore il y avait de la dérision, du décalage comme savait si bien le faire le cinéma italien (affreux moches et méchants…) là même pas on reste dans un premier degré glauque et peu attrayant. Ça c'est pour le fond, mais qu'en est-il de la forme ? Nous avons un récit dont la chronologie ressemble à un millefeuille, qui part dans tous les sens et qui nous fait attendre près d'une heure avant de commencer. Des arcs narratifs s'ouvrent mais ne se referment jamais, les acteurs masculins sont affreux, bref, c'est la cata.