Les films des acteurs sont toujours intéressants puisque, hormis le fait qu'ils révèlent parfois de grands cinéastes (je vous rassure ce n'est pas le cas ici), dévoilent véritablement la personnalité de l'acteur, plus que 100 rôles d'affilée. Hé bien celle de LDdL est celle d'un aristocrate fin de race abjecte et rance comme l'est son film, son premier, j'espère son dernier, tellement consternant qu'il en devient fascinant, où l'on vouvoie sa mère, baise sa cousine et mate sa fille à poil (on se croirait chez Christine Boutin), où l'on nomme les non-aristo les sans-culottes et où tout est tellement hallucinant et d'arrière-garde qu'on jurerait que c'est écrit sous une royauté. Ah et sinon le personnage devient ministre mais il ne va jamais, mais jamais hein, bosser.