Quand Agatha Christie veut écrire un nouveau livre

Agatha Christie en a marre d'écrire des romans policiers. Entre ça et son divorce compliqué, elle, ce qu'elle souhaite, c'est s'essayer à un nouveau genre : les romans d'amour. Sauf que ça commence mal, sa maison d'édition fait la tête face à ce qu'elle considère être un "sous-genre". En plus, on lui donne deux mois pour l'écrire, pour être certain que cette folie ne prenne pas trop de temps. Qu'à cela ne tienne, Agatha Christie décide de partir à l'étranger, en Irak plus précisément pour assister à des fouilles archéologiques. Sauf que, voilà, des personnes meurent sous fond de revente d'artefacts volés.

Je l'avoue, j'ai lu en diagonale les commentaires publiés et j'avoue que je ne comprends pas vraiment ce qu'on reproche à ce film. Les décors ne sont pas très travaillés certes, mais ça passe (on retrouve le même genre de décors que dans la série Hercule Poirot incarné par Mr David Suchet.)

Et pour ce qui est de la nudité reprochée par certains... Il y a un personnage qui est torse nu à deux reprises. Wow. Oh non.

A côté de ça, j'avais regardé juste avant L'Origine du mal de Sébastien Marnier où, pour nous prouver une histoire d'amour, on a eu droit à une scène de cunnilingus. Pour si jamais on avait le moindre doute quant à leur relation. Et à beaucoup de poitrines dénudées (dont la première scène avec pas moins de cinq paires de seins). Donc j'avoue que je ne peux que noter l'ironie de la situation puisque L'Origine du mal est très bien notée sur Senscritique (6.7), en comparaison de La Malédiction d'Ishtar (4.7)... Un rapport avec la manière dont sont présentées les femmes, peut être ? Non, n'allons pas jusque là.

Enfin bref, tout ça pour dire c'est un film qui est sympa à regarder. On a de l'humour, quelques meurtres, une enquête pas tirée par les cheveux. Je l'ai trouvé plus sympa à suivre que le 2ème film de La Reine du crime présente. Bref, pour moi c'est un film à voir si on a aimé le Hercule Poirot incarné par David Suchet (non pas qu'on va le retrouver mais on en retrouve l'ambiance).