Amour, gloire et beauté, voilà l'image que renvoi Disney aux petites filles du monde entier. Après tout c'est que qu'elles cherchent, non? Elles veulent avoir de belles robes et trouver LE grand amour.
Vu le succès du premier volet il ne pouvait bien évidemment qu'avoir une suite, Disney n'allait certainement pas s’assoir comme ça sur une belle promesse de billets. La reine des neiges est un succès garanti, non seulement elle va rapporter aisément de l'argent grâce au film, mais aussi par tout un tas de produits dérivés. On retrouve dans cette seconde aventure tous les ingrédients du premier ainsi que l’ensemble des personnages principaux. Le précédent avait marqué les esprits avec son insupportable chanson libéré, délivré. Là aucune chanson de ce N° 2 ne trouvera le chemin populaire rencontré par le titre phare du précèdent film. On retrouve tout autant de chansons qu'avant et elles toutes autant pénibles à supporter qu'elles ne l'étaient dans les premières péripéties, mais il n'y a fort heureusement pas un titre que l'on nous matraque partout. On se demande même parfois pourquoi les personnages chantent, tel l'instant dans lequel Olaf chante dans les bois. Les paroles racontent tout un tas de choses qui ne sont pas en relation avec ce qu'il vit à ce moment-là. Il parle du comportement enfantin qu'il a et qu'il va finir par comprendre la vie en grandissant. L'intrigue tourne toujours autour des pouvoirs d’Elsa, l’appelle d'une mystérieuse voix attire sa curiosité. Si le passé sert de base à l'histoire, le reste est assez vague. On ne comprend pas bien pourquoi les forces de la nature appellent Elsa, car dès qu'elles la voient elles cherchent à l'affronter. Elles sont carrément hostiles à sa venue dans leur monde. Elsa est l'élément manquant et la clé de tous leurs problèmes, mais pourquoi la faire venir si c'est pour l'affronter? Bien évidemment Elsa va rapidement retourner la situation. L'animation est bonne, les décors eux ressemblent à un vrai univers Disney, ils voudraient nous vendre leurs parcs d'attractions qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. Le village est idyllique, tout est beau propre et neuf, comme à Monaco. Les costumes et les décors sont tout aussi beaux qu'ils plongent dans le kitsch. Par instants les couleurs sont aussi criardes et harmonieuses que les vilains tableaux accrochés aux murs d'un kebab. Pour accrocher aux gags d'Olaf il faut avoir moins de 8 ans, c'est un personnage naïf. Il est toujours aussi bébête qu'auparavant. Techniquement c'est bien, le reste ne va pas vers l'originalité.