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J'ai vécu.
Adaptation de l’un des plus grands romans de la littérature française de la seconde moitié du siècle dernier, La promesse de l’aube d’Eric Barbier est un beau défi pour ce qui est de rendre hommage à...
le 20 déc. 2017
26 j'aime
Séquence émotion.
Un bon huit pour ma sortie cinéma de cette après-midi.
J’ai été agréablement surprise par le jeu de Charlotte Gainsbourg, dont je n’ai jamais particulièrement aimé les traits, mais qui pour une fois m’a presque fait oublié qu’elle était elle. Son personnage est à la fois touchant et exaspérant. Même si certaines longueurs, notamment au niveau des embrassades mère-fils, nous laissent parfois patienter en attendant la suite, elles permettent de planter le décor de la relation atypique que Romain Gary entretient avec sa mère. On en arrive à la trouver envahissante, insupportable, mais belle de colère et d’ambition.
Que dire de Pierre Niney si ce n’est qu’il a réussi à me faire pleurer. Je l’ai trouvé beau dans tout, son jeu, ses émotions, sa voix pour cité Gary, dans ses crises de folie ou ses actes d’héroïsme (même si parfois un peu interprété avec excès). J’ai adoré.
Maintenant je vais relire la promesse de l’aube. J’avais le souvenir d’une plume plus légère, de moins d’émotion à la lecture du livre il y a quelques années. Voyons si je retrouverai un Romain Gary différent.
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Créée
le 4 janv. 2018
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