Réalisateur assez rare l'irlandais Terry George continue son exploration des tragédies humaines en s'attaquant avec cette Promesse au génocide arménien de 1915 et 1916. Le sujet après plus d'un siècle est toujours très houleux pour certaines communautés, La Promesse nous raconte la tragédie de plusieurs personnes Mikael, sa famille, son amour Ana et un journaliste américain plongés au coeur des massacres perpétrés par l'armée turque. Le propos est romanesque sans jamais tomber dans l'exagération même concernant le triangle amoureux qui aurait pu éventuellement empiéter sur le reste du contenu mais ce n'est pas le cas. La mise en scène est inscrite dans le Classicisme et mise sur la force de son sujet et plusieurs scènes à spectacle. La Promesse a connu un fiasco à sa sortie alors que le sujet est d'une grande importance historiquement parlant, nécessaire à raconter.