Mouais, je suis déçu.


Le début est prometteur, malheureusement les auteurs peinent à nourrir leur intrigue : il ne se passe pas grand chose de tout le film. On ne sait même pas trop bien quels sont les enjeux : d'un côté il y a ce récit raconté au passé et de l'autre ce docteur qui veut la faire parler au présent (comprenez par là un récit raconté sur le mode du flashback) : la partie consacrée au passé est assez décousue, nous monte des personnages intéressants mais finalement assez peu exploités, les scènes ne sont pas assez poussées et l'objectif du personnage principal semblent inatteignable dès le début (il n'y a pas de machination mise en oeuvre pour laisser espérer un revirement) ; la partie consacrée au présent prend donc le dessus, puisque là il s'agit simplement de faire parler cette pauvre femme... mais il n'y a aucun conflit, si bien que lorsqu'arrive la fin, on reste sur le cul, parce qu'on ne sent pas d'accomplissement, on a l'impression que l'histoire n'est pas finie ou bien qu'elle est finie depuis longtemps.


La mise en scène sauve un peu les pots : les décors sont bien, la photographie est plaisante, le découpage est globalement efficace ; le montage est un peu lent par moment, mais globalement ça passe bien, cela donne une bonne ambiance au film (on se sent un peu dans un film d'horreur par moment). Le casting est correct, Crawford est difficilement convaincante dans les premières scènes mais par la suite elle s'en tire nettement mieux.


Bref, le récit est un peu faible malgré de bonnes idées.

Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 26 oct. 2019

Critique lue 252 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 252 fois

D'autres avis sur La Possédée

La Possédée
DavidDIlbarritz
8

Joan Crawford au sommet !

Un des grands rôles de Joan Crawford, mélodrame flamboyant virant au film noir. C'était un cinéma écrit pour un public féminin, tenu par des actrices magistrales (Crawford ici au sommet, de...

le 28 févr. 2015

4 j'aime

La Possédée
Fatpooper
6

La dérive de l'esprit

Mouais, je suis déçu. Le début est prometteur, malheureusement les auteurs peinent à nourrir leur intrigue : il ne se passe pas grand chose de tout le film. On ne sait même pas trop bien quels sont...

le 26 oct. 2019

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

116 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55