L’action se passe à San Francisco. Le jeune scientifique Will Rodman (incarné par James Franco) tente de développer un remède contre la maladie d'Alzheimer dans les laboratoires de la compagnie Gen-Sys. Il est d’autant plus impatient de voir aboutir ses recherches que son propre père, Charles (John Lithgow), un musicien de talent, en est atteint.


Son équipe inocule un rétrovirus, l'ALZ-112, à des cobayes chimpanzés qui voient rapidement leurs facultés cognitives augmenter. Lors de la présentation de ce produit révolutionnaire, le principal sujet des tests, une femelle chimpanzée nommée « Beaux Yeux » (car le virus donne une coloration verte à ses yeux), devient agressive et sème la panique dans le laboratoire. Elle est abattue par les agents de sécurité sous les yeux horrifiés de l’équipe scientifique.


Le directeur Steven Jacobs (David Oyelowo) ordonne au soigneur des cobayes, Franklin (Tyler Labine), d'euthanasier les douze autres primates, pensant que le virus est la cause de son comportement. Le mal est déjà fait quand Will et Franklin découvrent que « Beaux Yeux » était la mère d'un bébé chimpanzé et que son comportement n’était nullement dû au virus mais au fait qu’elle voulait protéger son petit. À l'insu du laboratoire, Will recueille le bébé et le transporte chez lui où il le nomme César et l’élève comme son fils.


Pendant trois ans, le César va développer l’intelligence augmentée qu’il tient des gènes de sa mère. Au fur et à mesure de son développement, le bébé chimpanzé se passionne pour les jeux de stratégie, les échecs, et Will lui enseigne le langage des signes. Un jour où Cesar a été blessé, Will se le conduit à une vétérinaire du zoo, spécialisée dans les chimpanzés, Caroline (Freida Pinto). Les deux jeunes gens tombent immédiatement amoureux.


Devant la progression de la maladie de son père, Will joue le tout pour le tout et lui injecte le virus ALZ-112. L'état de Charles s'améliore de manière spectaculaire pendant quelque temps. Malheureusement, cinq ans plus tard, son système immunitaire commence à rejeter le rétrovirus et il rechute. Un jour, dans une crise de démence, il se querelle avec l'un de ses voisins. Témoin de la scène, César, devenu adulte, intervient pour protéger son maître. Le singe est capturé par les autorités et interné dans un refuge pour primates, à San Bruno. Lui qui n'a jamais été en contact avec ses semblables, il est forcé de cohabiter avec une bande de primates abandonnés et maltraités par Dodge, un gardien sans scrupules (Tom Felton) le fils du directeur. Après quelque temps, César parvient à assurer son autorité sur le mâle dominant.


Will, désespéré par la situation de César, essaie de le faire libérer et, parallèlement, il poursuit ses recherches sur la maladie d'Alzheimer. Après avoir révélé l'utilisation du rétrovirus au patron de son laboratoire, il crée une forme plus puissante du rétrovirus sous forme d'aérosol, l'ALZ-113, et effectue des expériences sur de nouveaux chimpanzés dont l'un d'eux, un bonobo du nom de Koba, montre une intelligence incroyable. Mais au cours d’une expérience, Franklin respire involontairement l’aérosol et tombe malade. Peu après, Charles décède à son tour.


Pendant ce temps, César devient de plus en plus sauvage et lorsque Will vient enfin pour le ramener à la maison, il refuse de le suivre. Dans la nuit, il s'évade et déclenche une révolte des singes. Après avoir libéré tous les singes captifs de la ville, ils traversent San Francisco poursuivis par la police et tentent de traverser le Golden Gate Bridge pour rejoindre la forêt de sequoias de Muir Woods, située au nord de la baie.


Will et Caroline assistent, impuissants, à l’affrontement entre le groupe de singes conduit par César et les forces de l'ordre sur le Golden Gate Bridge. Après de nombreuses pertes de part et d’autres, les singes parviennent au parc national de Muir Woods.


Will les y rejoint et tente de ramener César à la maison mais ce dernier lui répond qu’il est "chez lui " et qu'il n’abandonnera pas ses compagnons.


Pendant le générique, on peut voir la progression du virus devenir une pandémie mortelle pour les humains.


Mon opinion sur ce film


Je ne serais sans doute pas allé le voir ce film au cinéma mais j’ai profité de sa diffusion sur C8, le 12 mars dernier, pour le visionner. Le titre laisse penser que le film est un prequel à La planète des singes tirée du roman de Pierre Boulle, ce qui n'est pas tout à fait exact car il s'en éloigne beaucoup sur certains points. Mais le film m'a paru justement réussi pour ce décalage. Au-delà du blockbuster qui culmine dans l’affrontement final sur le Golden Gate Bridge noyé dans le brouillard, l’émotion est constamment présente et James Franco parfait dans le rôle du scientifique naïf dépassé par sa création et responsable, contre sa volonté, de la pandémie qui va détruire l’humanité.

Roland Comte

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