L’Évadé du Futur dans les Natures de la Domination des Planètes.

Résumé : 2029, dans l'espace une équipe envoie un singe à l'analyse d'une matière, le singe panique, mais Léo décide d'aller récupérer son singe. Léo est pris dans un orage spatio-temporel, perd le contact et finit par s’écraser sur une étrange planète. La planète est gouverné par des singes, et les humains sont des esclaves. Avec l'aide d'une singe et d'un groupe de rebelles, Léo va s'opposer au système. L'armée gorille le traque car le général hait les humains, qui cachent une prophétie avec le pouvoir de déstabiliser son royaume. Les évadés vont rejoindre le sanctuaire interdit des terres sacrées pour découvrir ces secrets, en jouant le destin de l'humanité maintenant que la révolte a commencé.

Histoire : Un remake avec une vision proche du conte de fées, qui transporte dans une dimension alternative. Ce n'est ni une suite, ni un remake, c'est sa mythologie qui se distingue des originaux. Le concept est simple il s'agit d'une réalité parallèle où les singes remplacent les humains, à travers la complexité de ses 2 espèces. Comme les grosses productions, un nombre important de personnages sont impliqués, car la production choisit des vrais comédiens pour faire les singes. Il faut refaire l'adaptation avec la vision d'un grand réalisateur, et subir un entraînement pour adopter la gestuelle du singe.

Le mouvement des singes donne une immersion à l'action, mais il faudra des heures de maquillage quotidien. C'est l'un des films qui utilise le plus de maquillage, pour les décors, il faut combiner les notions primitives et la modernité aux décors naturels. Le plus grand défi est de donner l'illusion qu'on n’était plus sur la même planète. Quand Burton a proposé de refaire la planète des singes, la Fox n'a pas cessé de mettre son veto à ses idées, si bien que quand la suite les origines est sorti la Fox a déclaré, c'est un bon film de la planète des singes. Réalisé avec un budget de 100m$, il rapporte 586m$.

Équipe : Adapté du roman de Pierre Boulle, réalisé par Tim Burton connu pour Edward aux mains d’argent, Les noces funèbres, Sweeney todd. La production c'est Richard Zanuck connu pour Les dents de la mer 1 et 2, Cocoon, Dark Shadows, Charlie et la chocolaterie, Le verdict. La musique Danny Elfman connu pour Mars attacks, L'échange, Hulk, Spiderman 2. Les maquillages de Rick Baker connu pour Men in black, The wolf man, Maléfique, et les effets ILM.

Côté casting Mark Wahlberg connu pour Boggie night, Les infiltrés, ou récemment Father stu et Uncharted. Estella Warren connue pour La belle et la bête (2010), Driven. Tim Roth connu pour Pulp fiction, Grace de monaco ou récemment Sundown. Michael Clarke Duncan, connu pour La ligne verte, Armageddon et Sin city.

Avis : Un film à gros budget dirigé par l'un des plus grands réalisateurs d’Hollywood, qui parvient à émerveiller par son style et ses effets. Les combats et les réflexions dans la force des espèces offrent une version brutale à l'original de 1968. Les comédiens réussissent à donner sa puissance au film à travers les différentes émotions des personnages, qui délivrent un spectacle passionnant.

Critique : Le logo 20th century Fox, une musique d'ambiance et le long générique défile, pour lancer l'image avec le personnage en plein court sur l'espace à son singe. L'intrigue commence par une station spatiale du futur au vaste programme animal confronté a un orage de fréquence qui lance la mission. L'incroyable technologie plonge dans l'orage avec un style de superproduction qui déballe l'histoire sur un atterrissage forcé. Le superbe rythme dynamique engage le sujet dans une impressionnante scène d'action qui regroupe les personnages. Les effets puissants transforment le parallèle avec une réalisation, un réalisme et une ambiance bluffante, surtout dans la vision des animaux.

Le concept revient aux détails de la saga qui ouvre le récit d'une société à plusieurs espèces en déployant sa science de la politique. Les conversations s'enrayent dans la domination en reliant les événements sur le début de l'action. La stratégie face aux autorités militaires libère la folie d'un affrontement qui entre au cœur de l'intrigue pour s’enfoncer dans une longue traque. L'aventure dotée d'une réalisation aux décors magnifiques, fait rebondir la fabuleuse histoire au bon moment avec des enjeux passionnants. La technologie redistribue les clefs du pouvoir en accélérant la confrontation qui réveille les mécanismes de cette société. Les parallèles se réduisent pour conduire le mythe dans des révélations vertigineuses qui s'accordent sur la fatalité du destin.

Les combats foncent dans l'immersion captivante de l'action qui poursuit l'immense traque aux idées humanistes de ses différentes espèces. Les explications des décalages temporelles resserrent les enjeux en avançant dans les mailles du temps qui accentuent la technologie sur l'origine des espèces. La lutte de la domination déclenche la guerre qui fonce vers une violente opposition pour amener au dénouement dans un flot de révélations. Les hostilités aux allures de fresque dessinent le combat spectaculaire qui propose un final magnifique, dans ce film qui exploite la profondeur du thème en pulvérisant sa science du divertissement dans une grande aventure, malgré la chute simpliste.

> https://youtu.be/Zhs3fJZii8E

Ma 1ère critique du film écrite en 2021 >Adapté du roman et remake, coproduit et réalisé par Burton en 2k anamorphique panavision avec un budget colossal, c'est la 9ème recette 2001 et 3 prix maquillage. La planète des singes commence par un incident dans une mission spatiale en conflit avec un gaz électromagnétique et son personnage. Les détails avancent des effets sublimes au format d'une romanesque quantique temporelle qui plonge dans l'action avec une réalisation incroyable. Le rythme quasi parfait avance dans une guerre pour la domination des espèces avec une dimension anachronique impressionnante. Le destin de la politique de sa société relie les éléments avec la violence dans une sorte de conte aux superbes décalages temporels. La magnifique fresque se répand dans une fuite ingénieuse qui déchaîne sa fureur en bouclant sur le début. Le grand spectacle s'enfonce dans une confrontation intemporelle, lors d'un magnifique dénouement, pour cette œuvre de réflexion au style de superproduction, malgré l'effet remake et une intrigue simpliste.

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