Je me souviens très bien quand et où j’ai vu ce film pour la première fois. Je venais d’avoir dix-huit ans et j’étais allée avec des copains à un festival du film d’horreur. C’était mon premier film du genre et je dois dire je n'en ai pas vu beaucoup après celui-la. Littéralement pétrifiée de peur, je n’osais même pas bouger de mon fauteuil. J’ai passé la séance recroquevillée sur mon siège à regarder l'écran à travers mes doigts quand je n'avais pas les yeux fermés ou les mains collées à mes oreilles.
Plusieurs décennies plus tard, je décide de (re)voir ce film qui m’avait tant effrayée. Et la peur, bien que mieux distancée, était toujours au rendez-vous. Bizarrement, je me suis souvenue de beaucoup de choses. Pour ainsi dire de chaque scène au fur et à mesure que le film défilait.
Un huis clos efficace à la fois atemporel et très années sixties. Un classique du genre, quoi. A voir évidemment dans sa version originale, c’est-à-dire en noir et blanc parce qu'il existe aussi une version colorisée.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Dans ma videothèque
Créée
le 12 août 2022
Critique lue 5 fois
D'autres avis sur La Nuit des morts-vivants
Hier soir en lançant "La Nuit des morts-vivants", j'avoue que je m'inquiétais un peu de savoir si la déception ne pointerait pas le bout de son nez, parce que cela fait un paquet d'années depuis mon...
Par
le 3 nov. 2014
65 j'aime
11
[SanFelice révise ses classiques, volume 17 : http://www.senscritique.com/liste/San_Felice_revise_ses_classiques/504379 ] Contrairement à une idée reçue, on peut faire un film avec un budget ridicule...
Par
le 16 janv. 2015
54 j'aime
9
Tourné pour 116 000 malheureux dollars par un George Romero encore débutant, "La nuit des morts-vivants", premier volet de la future saga des... morts-vivants, marquera l'histoire du cinéma pour...
Par
le 11 janv. 2015
54 j'aime
Du même critique
Une mini-série addictive présentée comme un "drame personnel" qui a tout d'un thriller traditionnel. Ce qui fait l'originalité de la série tient sans doute dans l'introspection que le narrateur fait...
Par
le 15 avr. 2024
5 j'aime
Dans son quatrième long-métrage Mike Nichols poursuit son introspection des relations homme-femme commencée dans "Le Lauréat" en imaginant sur un ton satirique les confidences entre deux copains de...
Par
le 16 août 2022
5 j'aime
Filmée et racontée comme un conte de Noël, cette adaptation du roman éponyme d’Erik Fosnes Hansen aborde avec intelligence et sensibilité la question de la différence. Une très belle photographie...
Par
le 21 déc. 2022
4 j'aime
