La loba
La loba

Film de Rafael Baledón (1965)

Bon, déjà, que ce soit très clair, je n’ai pas vu ce film. Mais… Oh c’est trop long à expliquer, restons-en là.


Eh bien figurez-vous que bien que n’ayant non seulement pas vu ce film, mais en plus foutre pas la moindre intention de le visualiser, je vais néanmoins vous en faire une critique torchée comme un cul de poupon : efficace, et avec beaucoup de lotion apaisante.


[Note de plus tard: l’affiche de l’époque était celle visible sur cette page, ou celle-ci ou celle-là, donc d’esprit bien bien bien différent de l’actuelle].


Déjà commencez par admirer l’affiche. Vous m’avez vu cette affiche ? Ce torse de femme d’airain, ces seins de la taille de melons (pour la fermeté, je suis pas sûr, mais à mon avis si tu fais toc-toc d’un doigt dessus, tu te fais mal au doigt).


Le nez, vous l’avez vu le nez ? À l’origine, Kitty de Hoyos (Kitty de Hoyos… Ça fait rêver, non ?), l’actrice qui incarne le rôle-titre, souhaitait un petit nez troussé de débutante mutine. C’est vrai qu’avec son appendice d’avant, elle avait évité de justesse les avances fort explicites d’un nasique de foire, du coup on la comprend, moi je juge pas les gens qui veulent se faire refaire ceci ou cela. Mais là, je sais pas, le chirurgien s’est trompé d’angle, on dirait qu’elle a les trous des narines parallèles au menton…


Haaaaannnn, morbleu, stupeur et vibrations, vous avez vu ce menton ? Juste comme la pub pour les soutiens-gorge Wonderbra de l’époque, vous vous souvenez ? « Regardez-moi dans les yeux. J’ai dit dans les yeux ». « Non, je peux pas, je que-blo trop sur les fossettes de ton menton, ça me rappelle les falaises d’Étretat, le printemps passé ».


Bon, comme j’ai déjà traîné sur la description de la scupturale Kitty (vous permettez que je l’appelle Kitty ?), je ne vais pas m’attarder sur la girondité de son bassin, mais à mon avis elle a des hanches à les expulser par floppées de six, crémadré, un cul pareil, on #####################################################.


On en était où ? Alors donc au début, Kitty est une belle fille gentille et mignonne toute pleine (je veux dire tout plein), et toute pauvre, ce qui explique qu’elle soit vêtue de haillons, mais qu’en plus elle porte encore les habits de quand elle avait six ans, ça dépasse un peu.


Un jour qu’elle va au bois pour ramasser du bois, elle tombe sur un type qui lui demande de lui donner de l’eau. Comme elle est conne, elle s’en renverse sur elle en voulant abreuver le type, et elle mouille son chemisier blanc riquiqui. Bref, le type est un loup-garou (quelle surprise !), et c’est lui qui est représenté en image d’arrière-plan. Au début il avait été convenu que l’acteur mordrait la belle au sein (une idée ultra originale de Rafael Baledön), mais à la deuxième prise l’acteur s’était déjà pété une dent, regardez mieux l’image d’arrière-plan, il a été décidé d’arrêter les frais.


Au final, dans la version montée il la mord au cou.


En vrac, ensuite la donzelle décide que ses fringues Bonpoint d’avant sa communion ça commence à bien faire, elle se fait un pote loup noir, elle effraie des enfants orphelins qui traînent dans les parages (en bas à gauche sur la jaquette, celle de derrière est restée inconnue mais c’est pourtant elle qui a inspiré les gamines de L’Exorciste, la Famille Addams et Ring. Mais elle ne vomit pas. Elle a juste les cheveux laqués).


Bon, et franchement, vu que le défi paraît maintenant relevé, je ne vois pas trop pourquoi poursuivre cette critique fictive sur les aventures de la louve.


Mais à la fin, elle meurt.


Nue.

Bestiol
5
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le 13 nov. 2022

Modifiée

le 15 juin 2013

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