DOOM. De ce sous-titre au postulat intéressant, nous promettant l'anéantissement pur et simple de l'équipe DC, nous nous acheminons vers une histoire répétitive et décevante.
Vandal Savage, sorte de Ra's al Ghul de service, rassemble une équipe de bad-guys, chacun ayant un grief particulier envers l'un des membres de la ligue. Et d'emblée se pose le principal problème du film : pourquoi, nom d'une pipe, choisir les seconds couteau des génies du mal, au sein d'une galerie ô combien chargée ? Pourquoi prendre le risque d'utiliser un Metallo ou une Cheetah très cheap, au rayon des antagonistes les moins efficaces ? Avant de sortir les armes contondantes, on rectifie : seul Bane vaut le coup. ("I broke the bat, now i break the man". C'est beau putain.).
Outre un schéma narratif bégayant "baston-résolution", le film tente de jouer sur deux tableau simultanément et rate le traitement d'une des facettes les plus intéressante de la Ligue : les plan de secours de Batman pour neutraliser ses coéquipier en cas de total pétage de boulons.
Finalement, c'est la traduction française qui résume le mieux cette tentative : un échec.