Il y a des films que l'on revoit toujours avec plaisir, qui nous touche toujours autant à chaque fois et qui font partie de la liste des œuvres marquantes de notre ludothèque. Là-haut est pour moi exactement ce genre de film. Je l'ai pour la première fois vu au cinéma, et mon revisionnage d'hier m'a donné envie de rattraper le fait que je n'ai pas écrit de critique sur ce fantastique Pixar, alors c'est parti !
Premièrement, parlons de l'incroyable efficacité des premières minutes de Là-haut. Cette introduction m’émeut toujours à chaque fois que je la vois, car elle pose les bases de l'intrigue et rend directement attachant ce cher Carl. D'une beauté et d'une tristesse percutante et accompagné d'une musique s'adaptant bien à l'image, les premières minutes nous montre une belle vision de l'amour, de la vie de couple et la vie tout court, des projets, des imprévues et surtout de la mort. En quelques images, la larme vient toujours à l'oeil lorsque l'on sait qu'Ellie va partir la première et laisser Carl devenir un papy grincheux.
La transition est parfaite pour parler du rapport à la vieillesse qu'il y a dans ce film. Véritable thématique, ce long métrage se plait à nous rappeler le temps qui passe, l'importance de faire ce que l'on aimerait faire et de ne pas se laisser emporter par le quotidien. Ce sera d'ailleurs pour rattraper cela que Carl se lancera dans la quête folle de poser la maison en haut des cascades du paradis comme Ellie voulait le faire depuis fort longtemps. C'est avec beaucoup de positif que ce film parlera donc du fait que l'on peut encore accomplir de belle chose malgré l'âge, et de ne pas rester chez soi à attendre que la mort viennent nous chercher.
Et puis, après le décollage de la maison, là-haut s'envole également vers les sommets en me faisant toujours mourir de rire avec le quatuor de fortune qui se forme. Carl se retrouve avec le jeune Russel, enfant très bavard mais qui cache un mal-être qui rend ce p'ti gars très attachant. Et mes petits chouchou sont bien sur Doug et Kevin, un chien mignon et un oiseau coloré qui sont tout les deux très réussi, très drôle et qui font partie des meilleurs personnages imaginé par Pixar. C'est toujours à ce moment la que je me dis que cette oeuvre est un véritable conte d'une beauté et d'une fraîcheur plaisante à souhait qui permet toujours d'être de bonne humeur même si l'on a passé une mauvaise journée.
Enfin, je vais devoir en venir au point qui fait que je n'ai pas mis 10/10, et c'est l'antagoniste. Une fois dans son antre, ce Pixar perd un peu de sa superbe, il faut le dire. Même si ce n'est pas mauvais non plus, le niveau qualitatif est tout de même en baisse et la première moitié si parfaite de là-haut n'arrivera pas à rester tout le film. Le délire de la meute de chien part quand même un petit peu loin et leur maître n'est pas le plus intéressant des antagoniste.
En conclusion, UP est un de mes pixar préférés sans aucun doute. D'une poésie remarquable et rempli de message positif et profond, ce long métrage est un des rares qui me met d'aussi bonne humeur lorsque je le visionne. Un grand bravo.