La Harpe de Birmanie est un formidable film de fin de guerre, où comment les soldats commencent à comprendre leur bêtise, réalisant qu'il ne suffit pas de la guerre pour avoir la paix. Juste après la capitulation japonaise, en Birmanie, un soldat japonais est à la recherche de sa troupe. La multitude de cadavres rencontrés dans son voyage l'incite à une autre mission, celle de les enterrer, de leur rendre hommage. Mizushima comprends que la loyauté est le meilleur fondement d'une paix durable. Au lieu de continuer à rechercher son régiment, il se fait moine et aide les habitants.

Kon Ichikawa instaure une poésie rare dans un film de guerre, rythmée par la harpe de ce jeune soldat devenu moine. Un très beau film qui n'a rien à envier aux plus grand chef d'oeuvre d'Akira Kurosawa.
JimAriz
7
Écrit par

Créée

le 28 juin 2014

Critique lue 262 fois

JimAriz

Écrit par

Critique lue 262 fois

D'autres avis sur La Harpe de Birmanie

La Harpe de Birmanie
Yananas
10

Les chœurs de l'armée nippone

Les célestes vibrations de La harpe de Birmanie résonnent encore en moi comme l'écho d'une élégie humaniste, peut-être l'une des plus belles de l'histoire du cinéma. De cette polyphonie...

le 8 sept. 2015

8 j'aime

8

La Harpe de Birmanie
Heurt
7

Le moine soldat.

Sergio Leone lors d'interviews a souvent cité La Harpe de Birmanie de Kon Ichikawa, non pas comme modèle mais comme inspiration à son cinéma. Il voyait dans le cinéma japonais des silences et de la...

le 13 déc. 2018

6 j'aime

La Harpe de Birmanie
kennethE
8

Film culte !

La harpe de Birmanie fait figure de film culte au Japon, mais est malheureusement très peu connu en France. Le long métrage raconte l’histoire du jeune soldat Mizushima, réconfortant son régiment en...

le 12 août 2012

6 j'aime

1

Du même critique

Cannibal Holocaust
JimAriz
2

Une horreur sans nom

Cannibal Holocaust est très vite devenu archi-culte grâce aux nombreux scandales qu'il a suscité. Interdit aux moins de 16 ans dans sa version censuré. Accusé d'avoir réalisé un snuff-movie, le...

le 6 nov. 2011

19 j'aime

8

Restless
JimAriz
8

Une douceur...

Ah ! Le cinéma de Gus Van Sant, ces images, ces musiques qui bercent ces adolescents en marge de la société... C'est cette fois-ci traité avec beaucoup de légèreté malgré l'image de la mort ambiante...

le 24 sept. 2011

18 j'aime

La Mouette
JimAriz
9

Critique de La Mouette par JimAriz

"Je suis une mouette" s'écrit Nina en toute fin de pièce. En effet, elle et tous les autres personnages de cette pièces incroyable de Tchekhov, ne sont rien d'autres que des mouettes. Des oiseaux...

le 5 avr. 2013

14 j'aime

2