
Cette amusante réécriture de l’histoire de la muraille de Chine, qui ne s’affranchit d’aucune fantaisie, est, avec ses moyens de blockbuster, l’occasion pour Zhang Yimou de déployer son sens de la belle image et de réaliser une succession de tableaux. Chaque plan est composé magnifiquement malgré des effets spéciaux parfois ratés et très présents. Le récit est extrêmement simple, basique, il reprend ce qu’Edward Zwick avait fait avec Le dernier samouraï (un occidental va évoluer et se révéler au contact de la culture asiatique) en l’épurant à l’extrême pour ne se centrer que sur les affrontements et le spectacle.