Un homme marche seul au bord du lac récitant un extrait de l’essai de Georges Bernanos « La France contre les robots » (1944).


J’ai dès le début remarqué le silence, qui est ensuite coupé avec le discours de l’homme. J’ai bien aimé ce décalage, cette opposition entre le calme de la nature et son discours assez violent.
Malgré ça, son discours, ce n’est pas tant ce qu’il dit qui m’a marqué mais plus comment il le dictait : sans aucune expression, sans rythme, un peu comme une machine, comme la voix de Google traduction ou comme si il parlait à un enfant en articulant chaque mot. J’ai trouvé ça assez insupportable à écouter, à des moments je n’écoutais même plus du tout, mais j’entendais son monologue monotone.


L’angle de la caméra m’a gênée, on ne le voit que de dos ; dans ma tête pendant tout le chemin je me suis dit « Est-ce qu’on va voir son visage ? Est-ce qu’il y aura d’autres plans que son dos ? Y’aura-t-il des plans fixes ? ». Ca m’a clairement perturbé.


Pour moi, il n’y a pas de différence entre les deux versions. Juste l’éclairage à la limite. Mais ça ne change pas mon opinion sur le reste.

SusieBlanchard
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le 30 nov. 2020

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Susie Blanchard

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