Cameron is not a unique and beautiful snowflake
Vous vous demandez toujours comment sécher les cours de façon ludique et utile sans vous faire pécho ? Il faut d'urgence que vous revoyiez ce film. Sorti en 1986, il est un jalon de plus à poser dans la merveilleuse histoire du teen movie que nous retranscrivons avec passion sur ce site.
De quoi ça cause alors ? Ferris Bueller (Matthew Broderick jeune qui parle à la caméra) est le héros de son lycée: malin, intelligent, sympathique et ultra-sociable, tout le monde l'adore. A l'exception notable sa soeur Jeanie (Jennifer Grey, Bébé dans Dirty Dancing wouhou) et de son proviseur M. Rooney (Jeffrey Jones, impayable) qui ne désirent qu'une seule chose: sa tête sur un plateau. En effet, comment la chance peut continuellement sourire à ce jeune fou alors que leurs vies ne sont qu'une lutte de tous les instants ?
Lancinante question qu'ils vont encore plus se poser lorsque Ferris décide de prendre une journée de vacances accompagné de son meilleur copain légèrement hypocondriaque Cameron (Alan Ruck), et de sa meuf Sloane (Mia Sara). Brouillant les pistes par toutes sortes de subterfuges plus ingénieux les uns que les autres (mannequin gonflable dans le lit, coups de fil bidon au lycée, effacement des jours d'absence), ils embarquent la voiture rouge bonnasse du père de Cameron et partent passer la journée dans la Grosse Pomme.
Pendant ce temps-là au bled, une succession rocambolesque d'évènements tragiques extrêmement drôles à regarder arrivent aux méchants qui veulent confondre le jeune Ferris. Je ne veux pas spoiler, mais disons que vous verrez un chien méchant, de la boue, Charlie Sheen avec une coiffure éclatante de santé, et bien d'autres choses tout aussi traumatisantes.
Ce film est culte, donc, pourquoi ? Et bien parce que le héros adolescent, qui n'a d'autre préoccupation dans la vie que son amusement pur et simple, est un éclatant symbole de l'Amérique winneuse des 80's, qui a pour crédo "Work hard, play hard" et finit toujours par triompher (ok sauf au Vietnam) (vous avez vu quand je m'enflamme ?). Et puis il faut aussi savoir que la série Parker Lewis ne perd jamais descend directement de l'utérus de ce film.
Pour finir, sachez que la BO du film est juste trocool, genre vous aurez envie de danser jusqu'au bout de la night sur un char au milieu de NY, vous aussi, sans trop savoir pourquoi.