Passons si vous le voulez bien sur le côté kitsch du film, le pantalon patte d'eph' et le col pelle à tarte de Johnny car ce film est le film testament des 70's tels que l'ont vécu les prolos de l'époque. Et rien que pour ça c'est beau!
Tony Manero. En voilà un personnage intéressant. Le film, loin d'être un étalage d'une successions de chorégraphies à base de déhanchés, est l'occasion de suivre le quotidien d'un fils d'immigré Italiens durant les 70's qui travaille à la fois pour soutenir sa famille et, ben bordel faut bien vivre.
Un aspect des 70's qu'on a tendance à oublier vu l'avalanche de films pro-hippies-je fume des joints-le pognon c'est le mal-esclave de merde qui te lève tôt le matin pour bosser-rah la honte!
Oui mais voilà, mous du bulbe dégénérés, quand on n'a pas le compte en banque bien fourni de papa-maman pour s'acheter des pulls en chanvre, des lunettes de mouche fluo dégueulasses et se fournir en hallucinogènes aux échappatoires illusoires il faut bien rejoindre la machine. Toi camarade bourgeois qui te permet de fustiger de ton gros doigt moralisateur le travailleur qui n'a d'autre choix que d'aller chercher sa croute (pas toujours très fraiche), as tu seulement déjà vécu sans pognon?
Non? Ben moi non plus!

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le 17 mars 2014

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Matrick82

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