Fiche technique

Groupe :

La Dame de chez Maxim
Année : 2020

Pays d'origine :

France
Durée : 2 h 05 minDate de sortie (France) : 7 juin 2020Date de sortie (France) : 2019

Réalisateurs :

Zabou Breitman, Dominique Thiel

Synopsis : Pièce de Georges Feydeau – Mise en scène Zabou Breitman – Réalisation Dominique Thiel – Production La Compagnie des Indes – Enregistré le 21 décembre 2019 au Théâtre de la Porte Saint-Martin Avec Léa Drucker, Micha Lescot, André Marcon, Éric Prat, Christophe Paou, Anne Rotger, Reinhardt Wagner, Valérian Béhar-Bonnet, Philippe Caulier, Ghislain Decléty, Solal Forte, Constance Guiouillier, Pierre-Antoine Lenfant, Damien Sobieraff, Pier-Niccolò Sassetti, Madlyn Farjot. "Cela ressemble à un cauchemar. Celui du très bourgeois et très respectable docteur Petypon (Micha Lescot). Pour une fois qu’il s’était laissé entraîner – par son ami Mongicourt (Christophe Paou) – à faire une bamboche de tous les diables chez Maxim’s, le voilà au réveil, à midi, à peu près amnésique et affligé d’une colossale gueule de bois, découvrant dans son lit une jolie blonde piquante, la Môme Crevette (Léa Drucker), danseuse de son état au Moulin-Rouge. Vite, il faut la dissimuler à son épouse, la naïve, bigote et très perchée Mme Petypon (Anne Rotger)… Juste avant que débarque à l’improviste le général Petypon, un oncle à héritage (André Marcon), à peine rentré d’Afrique, qui prend la Môme pour l’épouse de son neveu, tandis que le serviable Mongicourt fait passer la véritable Mme Petypon pour la sienne – d’épouse. Le piège se referme, enchaînant à un rythme bientôt effréné les quiproquos, les mensonges et les malentendus. Car le général invite les pseudo-époux Petypon au mariage d’une de ses nièces dans son château de Touraine, et le docteur n’a d’autre choix que de continuer à donner le change, après avoir éloigné sa femme. Là-bas, la Môme Crevette sème le désordre dans la bonne société bourgeoise de province, crédule et snob, persuadée que la gouaille et les manières faubouriennes de la jeune femme – notamment son habitude de lever la jambe à tout bout de champ en répétant « Et allez donc, c’est pas mon père ! » – sont du dernier chic parisien. La Dame de chez Maxim a connu dès sa création en 1899 au Théâtre des Nouveautés un succès à la fois critique et public, au point de susciter une suite, trois ans plus tard, La Duchesse des Folies-Bergère, quant à elle plutôt oubliée. Plus d’un siècle après, la pièce est encore considérée comme l’un des sommets de l’art de Feydeau. Sans doute pas le plus grinçant. Mais ce que Feydeau perd ici en mordant, il le gagne en précision mécanique, en puissance comique, en rythme et même en folie furieuse. Comment le point de départ somme toute un peu convenu – ou en tout cas appelé à le devenir dans la comédie – de la gueule de bois et de l’inconnu(e) dans le lit se transforme peu à peu en une imparable machine infernale, c’est la grande réussite de cette pièce. Et c’est avec beaucoup de bonheur que Zabou Breitman choisit d’en rajouter dans la fantaisie parfois surréaliste : coiffures délirantes des époux Petybon, grande silhouette dégingandée de Micha Lescot, « fauteuil extatique » qui fige son occupant grâce à une impulsion électrique, apparitions spectrales, bourgeoises de province interprétées par des hommes, avalanches de baffes, effets de ralenti… on est entre le slapstick et le cartoon, c’est du Feydeau revu par Tex Avery." ( francetelevisions.fr)

Casting de La Dame de chez Maxim

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