Film posthume de Lubitsch, terminé par Preminger, la Dame au manteau d'hermine déçoit à la hauteur des espérances qu'elle avait su faire naître.

Dans une principauté désuète, le château de la comtesse est envahie par les Hongrois, rappelant ainsi une histoire plus ancienne et réveillant parfois des personnages du passé.

A la fois fantaisie légère, comédie musicale, et romance onirique, le film oscille entre le charmant, le pénible et l'insignifiant (sans ordre particulier).

Cesar Romero s'en sort plutôt bien dans le rôle ingrat du mari-gitan, et même Douglas Jr. a de bons moments. Par contre, il faut être amateur de Betty Grable pour apprécier pleinement ce film où on la voit tout de même beaucoup.

A réserver aux cinéphiles maniaques qui veulent tout voir de Lubitsch, à Hélice aussi peut-être, mais je me demande si pour Socinien, ça va passer facilement... (J'en profite pour la remercier au passage, la mâtine, pour le DVD).
Torpenn
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Top 15 Films avec Harold George Bryant Davenport et Top 15 Films montés par Dorothy M. Spencer

Créée

le 26 juil. 2011

Critique lue 736 fois

12 j'aime

8 commentaires

Torpenn

Écrit par

Critique lue 736 fois

12
8

D'autres avis sur La Dame au manteau d'hermine

La Dame au manteau d'hermine
Torpenn
6

Romero et l'ennui des morts-vivants

Film posthume de Lubitsch, terminé par Preminger, la Dame au manteau d'hermine déçoit à la hauteur des espérances qu'elle avait su faire naître. Dans une principauté désuète, le château de la...

le 26 juil. 2011

12 j'aime

8

La Dame au manteau d'hermine
estonius
5

Intrigue abracadabrante et interprétation masculine juste passable

D'une opérette viennoise à la fois niaise, nunuche et compliquée, Lubitsch a su éviter le kitch et la guimauve, mais ça reste très mineur en raison d'une intrigue abracadabrante et d'une...

le 10 déc. 2018

1 j'aime

La Dame au manteau d'hermine
Cinephile-doux
7

Comme une valse viennoise

Le dernier Lubitsch, terminé par Preminger après son décès en cours de tournage. Un conte de fées aristocratique, assez proche de ses premiers films parlants, moitié comédie musicale, moitié comédie...

le 18 sept. 2019

Du même critique

Into the Wild
Torpenn
5

Itinéraire d'un enfant gâté

A 22 ans, notre héros, qui a feuilleté deux lignes de Thoreau et trois pages de Jack London, abandonne sans un mot sa famille après son diplôme et va vivre deux années d'errance avant de crever comme...

le 17 nov. 2012

467 j'aime

181

Django Unchained
Torpenn
4

Esclavage de cerveau

Aussi improbable que cela puisse apparaître à mes lecteurs les plus obtus, j’aime bien Tarantino, je trouve qu’il arrive très bien à mettre en scène ses histoires, qu’il épice agréablement ces...

le 22 janv. 2013

393 j'aime

174

Le Parrain
Torpenn
10

Le festival de Caan...

Tout a déjà été dit sur ce film, un des plus grands jamais réalisé. Tout le monde a vanté, un jour son casting impeccable : un Brando ressuscité, un Pacino naissant, bien loin de ses tics...

le 6 janv. 2011

366 j'aime

131