C’est le deuxième Fellini que j’ai l’occasion de visionner, et malheureusement la deuxième déception. J’ai décidément du mal à rentrer dans son univers peu subtil mais très onirique.
La Cité des femmes est un rêve introspectif dans lequel le protagoniste va être confronté à son rapport aux femmes et à ses fantasmes sexuels. Le film en met plein la vue visuellement, avec quelques idées qui marchent (comme par exemple cette idée du toboggan où le personnage principal redécouvre son enfance sous un autre angle, ou encore cette cohue assourdissante au congrès de féministes). Cependant, presque deux heures et demi durant, j’ai du mal à garder le film et à rester pleinement impliqué dans ces déambulations oniriques.
À la fin du film, on se demande ce que Snàporaz aura appris. On se rend en effet compte qu’il rêvait, mais il est compliqué d’imaginer ce qu’il va en être par la suite. Certes, il a visiblement réalisé tout ce qui posait problème dans son rapport aux femmes, mais je trouve dommage de terminer le long-métrage sur cette note.