La cicatrice intérieure, qu'est-ce que c'est me diriez-vous? Ma foi, c'est dur à expliquer. Si je voulais choisir la facilité, je dirais que c'est un hippie qui a fait un film. Mais on va expliquer ça plus clairement, et mieux. La cicatrice intérieure n'a pas vraiment d'histoire. C'est une succession de plans avec un voir deux personnages, qui sont seuls, face à une nature magnifique, qui expriment leurs émotions plus qu'ils ne bougent, à la manière du théâtre antique. Le hic, c'est que nous sommes en 1970, et que nous sommes dans le milieu du cinéma. Mais rassurez-vous: les personnages se mouvoient, avec une caméra qui les suit, dans ce désert magnifique mêlant sable et glace. Nous sommes aux confins du monde, prêt à explorer le jardin d'Eden.
L'excuse des gens qui regardent Pékin Express et les anges
Alors, oui, ça sonne exactement comme cette excuse que l'on entend de la pzrt des gens quir egardent des télé-réalités de merde, mais c'est vrai: avec 98% de contemplation et 2 % de dialogues, on passe plus notre temps à regarder qu'à écouter, au point d'en être captivé par les décors qu'explorent les personnages du récit. jamais un tel fait ne s'est produit: les décors sont tous plus beaux les uns des autres, et la mise en scènes ainsi que les plans de caméras font tout pour nous faire rentrer dans ce fabuleux trip hippie qui aura de quoi plaire au plus grand nombre, même les plus réfractaires au mouvement, tant on est subjugués par les environnement, et les phénomènes presque surréalistes qui s'y produisent.
PAYSAGE, PAYSAGE EVERYWHERE
Seulement voilà, La cicatrice intérieure, c'est presque que ça, des décors, des décors, des décors, et rien d'autre. Les dialogues sont maigres, et Nico,(oui, oui, la chanteuse) est parfois gavante, avec ses complaintes inutiles. Au final, l'heure finie par passer très lentement, à cause de la lenteur des évènements, même lorsqu'il ne se passe rien et qu'il n'y a rien à regarder. Le film se perds donc en longueur, à en scarifier sa beauté. Chiant n'est pas le mot. Long est préférable. 1h c'est court d'habitude, mais pas là. C'est ça qui est gênant. C'est la lenteur de tout, qui me fait sévèrement sanctionner La cicatrice intérieure. Je fus au point de passer des minutes inintéressantes du film vers 42 minutes, tellement j'en avais marre. Le scénario est aussi maigre que Nico, et aussi petit que l'appareil génital du monsieur. Oui, oui, à ce point. la cicatrice intérieure apparait donc comme un simple film contemplatif, c'est ce qui le rend moins bien qu'un film beau, avec un bon scénario, sérieusement je n'aurais pas demandé plus que qu'un bon petit scénario
C'est ainsi que ce termine ma critique, pas plus longue à lire que le film, j'espère moins ennuyeuse par moments. Vous l'aurez compris, La cicatrice intérieure est un film contemplatif, rien de plus. c'est ce qui fait sa force, mais aussi le fait que c'est pas non plus génial. On regrettera le fait que Nico surjoue ses émotions par moment aussi. C'est sa vision d'un monde perdu que nous offre le réalisateur, sans prendre le soin de créer un bon scénario. Dommage, peut être une autre fois. On saluera par contre les décors, absolument magnifique. Dommage qu'on ne les voient qu'en film, et pas en photo.