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Une curiosité cinématographique que ce film de 1948, avec Louis Seigner et Michel Simon en co-vedettes, les autres acteurs n’ayant pas laissé un souvenir significatif dans le paysage.

Le roman « la carcasse et le tord-cou » daté des années 1920, narre la vie rude et mesquine d’une communauté villageoise aux confins du Jura et de la Suisse. Le film reprend cette trame dans la veine rurale de « Goupi mains rouges » sans toutefois égaler en qualité la réalisation ni l’interprétation de ce dernier.

Michel Simon y retrouve d’ailleurs son accent Genevois, qui dans le lot ne paraît pas le plus inauthentique. S’y succède une série de décès, qui laissent globalement tous les protagonistes assez indifférents, à part l’intérêt financier que cela peut leur apporter. Tord-Cou est un vieux dégueulasse , un sac à vin interprété par Simon, qui perd successivement sa femme, sa fille et son frère, mais qui s’en moque comme de sa première cuite car il a hérité du magot que lui laisse ce dernier. La Carcasse est son gendre, qui convoite plus ou moins Theresa, la Marie couche-toi-là qu’a épousé celui-ci. Une fois que Theresa a obtenu l’argent versé pour épouser Simon, elle n’a de cesse que de s’en débarrasser, ce qu’elle finit par obtenir en le noyant dans un marais. Le tableau dépeint dans cette histoire est particulièrement glauque, et n’est nuancé par aucune valeur un tant soit peu élevée : tout le monde est veule, âpre au gain et antipathique. Un peu désespérant tout de même.

Créée

le 6 août 2023

Critique lue 8 fois

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