Boarf, pas terrible.


C'est chiant à suivre. Cela se veut 'cinéma d'auteur' en capital, alors forcément, les personnages déballent des dialogues de façon pas du tout naturel et on se demande même au bout d'un moment de quoi ça parle tant le propos philosophique est... flou et peu appuyé. Les personnages n'ont pas vraiment de consistance ils sont là pour la symbolique ou pire, donner forme à un corps et ainsi rendre plus concret le dialogue. Il n'y a pas tellement de recherche.


La mies en scène sent le fauché mais on a droit à un chouette lieu, de belles lumières. le casting est sympa en soi, mais le fait que ce soit un film d'auteur ne permet pas d'exploiter leur talent, puisqu'ils jouent tous de façon peu naturelle. Il y a un peu d'expérimentation visuelle, mais c'est mince.


Bref, assez anecdotique, au propos assez peu poussé et à l'esthétique finalement assez académique.

Fatpooper
3
Écrit par

Créée

le 1 mars 2024

Critique lue 54 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 54 fois

D'autres avis sur La Bête dans la jungle

La Bête dans la jungle
mymp
6

Dancing on my own

C’est une boîte de nuit sans nom, c’est comme ça, elle n’a pas de nom, mais une boîte qui, au fil des modes, des énergies, des évolutions musicales (du disco à la house) et des convulsions...

Par

le 18 août 2023

6 j'aime

La Bête dans la jungle
Cinephile-doux
6

Les passagers de la nuit

Un gars, une fille, dans une salle d'attente, ou plus exactement une boîte de nuit, sur une durée de 25 ans, des passagers de la nuit qui se retrouvent à intervalles plus ou moins réguliers. Elle...

le 21 août 2023

2 j'aime

La Bête dans la jungle
ManonBellah
5

La bestialité du temps perdu

Nominé pour la compétition longs-métrages du festival de Cabourg 2023, La Bête dans la Jungle (2023) est une œuvre aux résonances littéraires psychothérapeutiques, réalisé par Patric Chiha. Ce...

le 16 juil. 2023

2 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55