La Baule-les-Pins par constancepillerault

Chroniquer ce film sera ma façon de rendre hommage à Jean-Pierre Bacri, qui vient de nous quitter (diffusion prévue depuis longtemps par Arte).
C'est une jolie chronique familiale, plus ou moins autobiographique (la réalisatrice a égrené ses souvenirs d'enfance et de jeunesse, parfois romancés, dans plusieurs films ; Diabolo Menthe, Cocktail Molotov, Coup de foudre et ce film-ci).
Revenons à ce film-ci. La chronique est agréable, la reconstitution parfaite, et la description de ces vacances à la plage (à cette époque) sonne juste . Mais ça resterait assez léger, une succession de petites mésaventures lors de vacances d'été , et on finirait presque par s'ennuyer s'il n'y avait pas en toile de fond le divorce des parents des deux fillettes, ce qui amène un peu de gravité dans cette chronique de vacances (autre note de gravité, mais sur laquelle le film ne reviendra pas, le commentaire de l'aînée - qui a entamé la rédaction d'un journal intime-sur le fait qu'elle n'a pas d'autre famille que ces deux groupes, les autres sont tous morts pendant la guerre).. Heureusement, les personnages sont bien décrits, et les interprètes excellents. Bacri interprète une fois de plus un de ces râleurs (mais au bon fond) qu'il a joués si souvent.
Bon, maintenant, la minute râleuse, découpeuse de cheveux en quatre . Sur le générique de fin (qui cite les lieux de tournage) , on a écrit La Turbale au lieu de La Turballe. Et pour les musiques figurant dans le film : Bach "prélude et chorale," au lieu de "prélude et choral", traduction (et non transcription" de (j'ai oublié le nom de l'arrangeur). C'est minime, mais ça aurait pu être évité.
PS La Baule les Pins, c'est la partie station balnéaire (plages et constructions aux alentours, comme on le voit dans le film). La commune s'appelle La Baule Escoublac. Mais tout le monde parle de La Baule, tout court.