En cette année 1977 marquait le dernier volet de cette saga cinématographique française culte. « La septième compagnie au clair de lune » clôt plutôt bien cette saga. Voici le synopsis de « La septième compagnie au clair de lune » :
« Dernier volet des aventures de la septième compagnie. Durant l'occupation, Lambert un commercant sans scrupules, collabore avec la gestapo francaise, tandis que la femme de Chaudard cache des résistants dans la cave...
J’ai pris autant de plaisir à regarder ce dernier volet, celui qui est le plus critiqué car on sentirait soi-disant un concept qui s’essouffle. Personnellement je ne l’ai pas ressenti. Tout d’abord, car nous avons un changement de décor qui permet à Robert Lamoureux de se renouveler. Ici, on couvre la zone occupée et cela permet de couvrir une plus grande partie du conflit 39-45 avec l’arrivée des anglais, de la gestapo et de l’univers de la résistance qui n’était pas du tout couvert dans les deux premiers volets.
Ensuite, on retrouve quand même la recette des deux premiers avec des gags qui s’enchainement rapidement, un Jean Lefebvre qui est toujours au dessus du lot (Vive le chef quand même), cette autodérision de l’armée française qui fait toujours autant marrer et nos trois héros qui sont totalement dépassés par les évènements. Nous avons droit à une ou deux scènes cultes, notamment la scène du « Donne ton falzar » qui fera toujours marrer et qui est à mettre au rang de la scène des matelas où du « je veux du à l’ail ». Et la fin de la saga résume parfaitement « La septième compagnie » : des gars qui ont de la chance.
Pour résumer, « La septième compagnie » est une réussite. Cette trilogie est culte et le trio Chaudard-Pithiviers-Tassin reste dans la mémoire de tous. Robert Lamoureux a réussi à diriger ces trois acteurs de manière à les faire aimer du public. Définitivement une réussite.