L’oubli que nous serons

Un film inoubliable de par les images émouvantes qui marquent l’esprit au sein d’une Colombie agitée et l’admirable famille Abad qui se refuse d’être déchirée. L’œuvre de Trueba est basée sur un roman éponyme à succès en langue espagnole, et selon son propre témoignage, sur un univers onirique visité lors du tournage, univers qui ressort quelques fois dans ce film.

Le spectateur peut se demander tout comme la mère de famille si la générosité du héros engagé contre la misère et l’ignorance du pays mérite d’être déversée aussi vers le fils mais combien quand même existent de legs immatériels qui se concrétisent avec le temps ?

Le récit est accompagnée d’une musique qui se trouve nulle part dans les pages en cellulose, mais qui saura nous rester même sous l’influence de Léthé (personnification de l’Oubli dans la mythologie grecque) dans cette version en celluloïd.