L'Heure de l'ours devrait être livré avec une notice. Non seulement on n'a rien compris à ce délire esthétique étrange sur fond noir, mais on s'est copieusement ennuyé en un laps de temps record, n'en déplaise au César du Meilleur Court Métrage 2021 qui nous a laissé plus que pensif (très déçu). On répète les mêmes dessins, on se retrouve avec des ours géants (assez laids) qui sortent de nulle part, un gamin psychopathe, des parents bizarres, des hordes de gamins chevauchant des ours en beuglant qui traversent l'écran en diagonale pour une raison obscure (comme le fond de l'image)... Faut arrêter la fumette. On a eu l'impression de faire face à de l'auto-satisfaction intellectuelle, ou au mieux à un film de chevet d'un prof d'analyse filmique (gentil mais un peu perché, on a tous eu le même...). On accepte volontiers de ne rien comprendre à une œuvre (l'art est tellement subjectif), mais on espère encore pouvoir passer un bon moment devant, et pour notre part, on s'est senti comme devant un mode d'emploi Ikea, sans traduction.