Résumé : Chris est une actrice séparée qui vit avec sa fille de 12 ans, et travaille sur le tournage d'un film à Washington. Regan, sa fille change son comportement, ce qui inquiète sa mère qui la fait subir une série d'examens sans résultat. Pendant ce temps un jeune prêtre doute de sa foi quand sa mère est admise en fin de vie. Malgré les soins Regan est attachée à son lit, sa mère est prête à tout pour la guérir, elle porte ses espoirs sur le Père Karras pour sauver sa fille du mal qui la consume. Mais les 2 prêtres devront affronter l'incarnation la plus puissante du mal.

Histoire : A la fin du montage, le réalisateur fait une projection à Warner, qui l'incite à retirer 12 minutes, après réflexion il enlève les scènes et trouve le film meilleur. Dans les années 2000, l'auteur appelle le réalisateur, pour lui demander de restaurer les scènes supprimées et de les replacer dans une nouvelle version. En visionnant les coupes, il ajoute la scène de l'escalier grâce aux effets modernes. Il ajoute une discussion entre les 2 prêtres, et termine sur la scène entre un prêtre et l'inspecteur, faisant le lien sur l'épisode 3. Lorsque l'auteur vend le script, il cherche un réalisateur, Friedkin vient de recevoir un Oscar pour French connection et il excelle dans le documentaire, il se laisse convaincre. Pour le maquillage de la fille, il décide de garder l'apparence de la jeune fille à l'écran. L'enfant qui a seulement 12 ans, n'a pas conscience de ce qu'elle fait, elle dira, j'ai fait ce qu'on me demandait de façon mécanique. Le film restera comme le film d'horreur le plus rentable, mais c'est aussi le 1er film d'horreur à être nommé pour l'Oscar du meilleur film, réalisé avec un budget de 12m$, il rapporte 1401m$, et reçoit 2 Oscars pour le meilleur scénario, et le meilleur son.

Équipe : Production et écriture de William Peter Blatty, qui reçoit 1 Oscar, connu pour la série des Exorciste. La réalisation de William Friedkin, qui reçoit 1 Oscar pour French connection, connu pour Jade, Bug. Musique de Eugene Marks connu pour Dirty dancing, Opération dragon. Les effets de Marcel Vercoutere connu pour Délivrance, Tonnerre de feu. Côté casting, Max von Sydow connu pour Flash gordon, Minority report. Ellen Burstyn avec 1 Oscar pour Alice n'est plus ici, connue pour Requiem for a dream. Lee J Cobb connu pour 12 hommes en colère. Jason Miller et Linda Blair.

Avis : C'est le film d'horreur le plus culte à une époque où ce n'est pas la mode, pour une grande œuvre cinématographique. La fiction comporte une notion de réalité aux détails si poussés que l'intrigue baigne dans la magie qui offre une terreur intense au spectateur. Le film restera des décennies en étant considéré comme le meilleur film d'horreur de tous les temps, tant il est passionnant.

Critique : Le film commence par quelques images, qui envoient le générique avec une musique orientale, pour lancer l'action sur d'anciennes fouilles à l'ambiance effrayante. Le personnage trouve une étrange figurine qui l'emmène aux vestiges d'une ancienne idole sumérienne. La longue introduction opère une transition vers l’Amérique, pour reprendre l'histoire avec une mère et sa fille dans une vieille demeure. Les éléments fournissent la structure d'un film classique en plongeant dans des activités qui relient les personnages. Le récit sème un début confus, jusqu'à l'arrivée de la musique culte qui améliore la réalisation en multipliant les directions de l'histoire.

Les éléments se recentrent sur le prêtre, en alternant les personnages qui assurent le divertissement grâce aux détails. La montée en puissance des événements permet l'amélioration du style qui devient plus cohérent. L'action développe la grandiose intrigue, en révélant des phénomènes étranges qui lancent une batterie de tests sur la fille. L’ambiguïté aux excellents effets accélère le destin des personnages dans une situation de plus en plus difficile. La puissance de l’environnement fait plonger les personnages dans l'horreur. La belle réalisation permet un traitement de l'image quasi parfait, qui signe une combinaison pour ramener son sujet avec une habileté prodigieuse.

Les phénomènes dérapent dans la terreur, en se joignant aux histoires qui continuent l’accélération. L'abomination de cette situation réussit à pénétrer intelligemment dans les mystères et la science. L'enfer se dessine en usant d'une frénésie de méthodes médicales qui tombent dans la folie de la violence. Le phénomène s'accompagne d'un rythme intense parsemé de nombreux détails, qui ramènent l'entité atroce. Le choc de l'illusion déploie une multitude de fureurs qui augmente l'efficacité dans la drôle d’enquête. La médecine conclut une possession primitive, en parcourant le mythe de la religion qui réunit tous les éléments et les personnages.

L'histoire infernale assure le spectacle de la terreur avec une ingénieuse fluidité de superbes émotions qui rejoignent le titre et son terrible rituel. Les personnages se rencontrent avec l'entité inexplicable en créant un choc impressionnant. Les événements gravitent dans la croyance avec une vision du salut, qui amplifie l'affrontement pour s'approcher du dénouement. L'intrigue déclenche la confrontation en revenant à l'histoire du début, avec une violence immonde, dans ce film en version ultime restaurée, qui signe une merveille à la réalisation incroyable pour l'un des films d'horreur les plus remarquables de sa catégorie. Le sujet est traité avec de splendides idées, et une technique quasi parfaite qui procure un réalisme impressionnant, pour ce film majeur dans l'histoire du cinéma.

> https://youtu.be/fab8-0srzxw

Ma 1ère critique du film écrite en 2018 > Adapté de son roman et produit par Blatty, réalisé par Friedkin en supernumérique sphérique avec un petit budget, c'est la 1ère recette 1973 et 2 Oscars. L'exorciste commence par son personnage lors de fouilles archéologiques mystiques, qui reviennent aux Usa de nos jours, dans une longue mise en route théâtrale. L'intrigue engage un phénomène troublant, en scellant les bases de ce genre grâce à une richesse visuelle impressionnante. L’infernale accélération des événements livre une escalade de violence qui passe du réel à l’irréel en réunissant l’esprit et la foi avec une finesse intelligente. La fureur démoniaque explose dans une puissante confrontation avec l'entité, qui conduit au rituel ultraviolent, lors d'un dénouement spectaculaire, pour cette œuvre dotée d'une parfaite réalisation et d'une histoire palpitante qui permettent de donner au genre, l'un de ses chefs d’œuvres.

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le 22 avr. 2023

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