L'oriental chinois.

Au programme de ce film des femmes robots en bikinis qui vont à la conquête du monde, en voilà un beau et alléchant programme, c'est d'autant plus prometteur que le réalisateur de tout cela se trouve être Mario Bava. Mais on déchante vite car l'association de tous ces éléments n’aboutis que sur un navet, mais pas un petit navet. Non, c'est à un bon gros navet auquel on a à faire ici. L'histoire est d'une affligeante minceur, mais ce qui la compose ne fait qu'ajouter du mauvais à cette petite chose. On notera la présence d'un duo comique italien, qui vient alourdir un peu plus le tout avec des gags ultra poussifs qui n'ont rien d'amusant mais qui sont accablants. C'est du n'importe quoi, on voit ces types courir derrière le diabolique docteur en accéléré à la façon de Benny Hill. L'un des espions du docteur est chinois, hors dans le film quand on parle de lui le duo comique particulièrement parlent d'un oriental, on pourrait se dire que c'est une blague, mais quand cet espion chinois parle de ces origines il dit nous les orientaux. La version visionnée était en vf, alors est ce que la traduction a été mal faite? Ou est ce d'origine dans le film? La question reste posée, toujours est il qu'il y a un gros problème de géographie. Vincent Price cabotine comme à son habitude, il n'est pas à remettre en cause là dedans, c'est tout le reste qui forme un bon gros problème. Il ne reste pas grand chose à ce film si ce n'est sa B.O qui comporte de bons morceaux, bon il y a aussi tout un tas de belles filles, mais c'est un peu maigre tout ça pour faire un film.