Dans la vie de certains réalisateurs, il y a une espèce de passage bizarre..un passage ou le réal pète sérieusement une durite. Pour Wes Craven c'est en 1986 qu'il est parti en sucette robotique grave avec ce thriller, mélange de short circuit, Frankenstein et par ou t'es rentré, on t'as pas vu sortir.


Des la première scène, on comprends que monsieur futur ''scream'', dérive littéralement vers le nanar burlesque... un méchant texan à casquette essai de cambrioler une voiture ... mais un bras de robot l'attrape par le coup ... vu la vitesse de réaction ... on a le temps de voler l'auto radio, le moteur, la carrosserie sans se faire attraper .. mais ce voleur est vraiment très lent .. comme le robot.


la ou le robot de short circuit avait la souplesse de Elvis Presley, Bruce Lee et la diction de stéphane bern.... le robot BB (dit bibi en français breton), lui, a la souplesse de tatie danielle ou du père fouras..mais bien fourré. En plus d’être ridiculement jaune comme nono... il pète les boulons ... et ronchonne comme un Gremlins qui n'a pas bouffé ... à mon avis Craven n'a pas demandé à la NASA de faire le robot ... (il aurait du demander à monsieur Ladrat en charente maritime qui à construit son propre OVNI en bois)


C'est dommage, car le scénario est intéressant


si on veut rajouter une couche supplémentaire ...parlons des effets spéciaux qui sont épouvantables.. le maquillage de Kristy Swanson ... ridicule .. avec du maquillage bleu autour des yeux .. parcequ'elle le vaut bien la zombiette !


le pire des effets une tête qui explose et le corps qui se barre tout seul avec un effets mécanique à peine dissimulé .. on voit le servomoteur qui apparait .. '' heu Wes .. regardes on voit le servomoteur .. mais alors on ne voit que ça ... hein '' ...wes est aux toilettes .. ''ha ok bon .. tant pis''


le seul intérêt du film est de retrouver des têtes connus pour l’époque : Anne Ramsey, la mamy gangster des goonies ... Matthew Laborteaux de la petite maison dans la prairie mais surtout de la série les petits génies... et pis voila ...


bref un wes craven à part à regarder un dimanche

doc_ki
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les films qui sont des plaisirs coupables

Créée

le 10 sept. 2018

Critique lue 439 fois

3 j'aime

3 commentaires

doc_ki

Écrit par

Critique lue 439 fois

3
3

D'autres avis sur L'Amie mortelle

L'Amie mortelle
RAF43
6

She's alive ! alive !

Fort du succès des « Griffes de la nuit », Wes Craven se met au vert en réalisant en 1986, une péloche sympathique : « L'amie mortelle». L'histoire simple de Paul Conway (Matthew Laborteau, Albert...

le 21 mai 2015

6 j'aime

L'Amie mortelle
doc_ki
5

bibi toc le roi du toc

Dans la vie de certains réalisateurs, il y a une espèce de passage bizarre..un passage ou le réal pète sérieusement une durite. Pour Wes Craven c'est en 1986 qu'il est parti en sucette robotique...

le 10 sept. 2018

3 j'aime

3

L'Amie mortelle
Trilaw
5

« Tu baves sur moi. Comme ta mère »

Un adolescent construit un robot, mais peu à peu, il se montre défectueux, car agressif. Une amie à lui décède, il décide de lui implanter le microprocesseur de sa machine pour la ressusciter.Je ne...

le 7 août 2023

3 j'aime

Du même critique

Chute libre
doc_ki
10

Le déclin du pire américain

Bonjour et bienvenue sur ma critique de " chute libre ', le film préféré des psys californiens.La première fois que j'ai vu ce film, je travaillais sur Paris. Je prenais les transports en commun et...

le 1 mai 2023

57 j'aime

13

Piège de cristal
doc_ki
10

dans ton culte le film d'action

Ce film a plus de 30 ans et pourtant il est toujours autant jouissif dans la réalisation, dans les dialogues fabuleux, dans le scénario très malin et des acteurs extraordinaires à peine connus à...

le 1 mai 2023

53 j'aime

26

Dernier train pour Busan
doc_ki
8

Compostage de zombies

Bonjour et bienvenue sur ma critique du dernier train pour Busan. Je vais faire court, rapide et bref. J'ai pu lire que certains crachaient sur les films américains de zombie en passant par la Corée...

le 17 déc. 2019

44 j'aime

18