La Banquière aux Frontières de la Terreur d'une Élégante Magie Noire.

Résumé : Christine est banquière et elle s'interroge sur son couple et son évolution professionnelle. Elle vise le poste de directrice adjointe, mais craignant de montrer ses faiblesses au patron, elle décide de refuser la prolongation d'un prêt immobilier à une vieille dame. La dame dans une situation de saisie et expulsable va par vengeance attendre Christine au parking, pour lui jeter une malédiction qui la condamne à mourir dans quelques jours. Cela semble être la menace d'une folle, jusqu'à ce qu'elle commence à halluciner, son ami reste sceptique, mais elle décide de consulter un spécialiste.

Histoire : Pour les effets la scène de sang est pensé dans l'environnement comme une vraie banque, en rendant ternes les décors, la couleur rouge fera illusion sur le spectateur. L'acteur du professeur de démonologie a beaucoup aidé Raimi dans les inspirations des influences de la sorcellerie et surtout pour la mise en images. Le maquillage de l'actrice sorcière est fait par Knb qui rajoute de la violence aux expressions du visage. La performance de l'acteur consiste à transmettre les notions de romance à l'opposé du sujet. Le plus important est le côté culte et talentueux du réalisateur, mais il sait comment donner aux acteurs la liberté de mettre des éléments personnels dans une scène.

L'actrice principale donne une vraie performance physique aux nombreuses cascades, en mêlant effets et trucages pour ne pas couper sa présence à l'écran. Une grande partie est tournée en studio, et pour le son il faut adapter le thème dramatique aux effets des démons. Pour le thème une reprise de l'exorciste est incluse, et le scénario est redigé par les 2 frères Raimi, juste après le tournage de Evil dead 3. Produit avec un budget de 30m$, il rapporte 129m$ et reçoit un Saturn, un Fangoria et un Scream du meilleur film d'horreur de l'année.

Équipe : Sam Raimi écrit, réalise et coproduit, il vient de finir la trilogie Spider-man. La production Robert Tapert, ami et associé de Raimi. Les maquillages de Knb, les effets de Thomas Schelesny connu pour Il etait une fois, Hollow man. La musique de Christopher Young connu pour Sinister, The grudge, Hellraiser, Ghost rider. Côté casting, Alison Lohman, connue pour Big fish, Beowulf, The duke. Justin Long connu pour Die hard 4 et récemment House of darkness. Lorna Raver connue pour des participations de séries, et Dileep Rao connu pour Avatar et Inception.

Avis : Le réalisateur laisse libre cours aux techniques de superproduction dans un genre qu'il affectionne. L'apport d'un format sophistiqué permet d'ajouter des sensations au spectateur, mais il n’échappe pas à la règle imposée par les éditeurs de rendre le film grand public. Le film laisse un avis partagé pour certains simpliste ou avec un style trop hollywoodien, dans ce divertissement plus adulte, qui se révèle être un magnifique film d'horreur.

Critique : La version director's cut commence par les logos, de la licorne, d'universal et de ghost house, tandis que l'image apparaît en 1969, avec la scène-choc d'un enfant victime d'un sortilège. Le rythme dynamique aux effets impressionnants lance le générique aux images de sorcellerie, pour opérer une transition temporelle de nos jours avec le personnage. L'intrigue engage la vie professionnelle et l'évolution d'un couple après les déceptions, jusqu'à l'occasion de reprendre le dessus des affaires. L'affrontement d'un problème bancaire tourne à la tragédie avec une ambiance sublime qui vire à l'horreur dans une lutte effrayante, pour accentuer le rythme déjà rapide. Les actions s’enchaînent dans un délire absolu qui mène à la sorcellerie en combinant le surnaturel avec l'aspect réaliste de cette situation difficile.

L'atmosphère à grande vitesse garantit le spectacle tandis que l'ambiance oppressante stimule les effets fantastiques du récit. Les éléments plongent dans les artifices d'une terrible malédiction qui se dévoilent chez un spécialiste de la démonologie. L'intrigue opère un changement pour reprendre le cours de la vie, en sombrant dans d'effroyables phénomènes qui tourmentent le personnage. La richesse des détails envoûte l'action de manière ininterrompue en réussissant des effets impressionnants, qui regroupent les événements dans un désordre paranormal incontrôlable. L'aventure alterne explications et combats sur les apparitions de l'étrange créature diabolique, avec une mise en scène terrifiante.

La frayeur constante de l'histoire cohérente défile vite pour transformer le personnage qui accélère l'action en tombant dans la folie d'une recherche de solutions au style fabuleux. L'aventure rebondit en effectuant une boucle sur le début, pour rentrer plus profond dans le thème de la sorcellerie. Les détails s'enfoncent dans le chaos de l'horreur pour effectuer un rituel visant à anéantir un maléfice aux effets impressionnants. L'intrigue approche du dénouement en augmentant le surnaturel à travers les traditions de la possession. La fureur du sujet captive par une combinaison effrayante qui relance l'histoire dans la dernière phase du magnifique et puissant dénouement. Le film use d'une alchimie magique qui alterne l'histoire des personnages à la sorcellerie avec un tour de passe-passe effroyable, sans montrer de violence, mais en signant un fabuleux film d'horreur.

> https://youtu.be/rUABEUMfu-Y

LE LIEN DU FILM SUR YOUTUBE > https://youtu.be/EO2xvkPLfuc?si=FpNAVE-Y7t_oulqc

Ma 1ère critique du film écrite en 2017 > 13ème film produit, écrit et réalisé par Raimi en 4k anamorphique panavision avec un gros budget, c'est un énorme succès et 3 prix meilleur film. Jusqu'en enfer en version director's cut commence par un livre de sorcellerie qui lance l'intrigue en opérant sa magie grâce à une réalisation talentueuse. Le rythme dynamique des événements entre dans une autre dimension avec un style grand public qui colle à l'esprit du puissant thème. L'étrange affaire sans se prendre au sérieux parvient à émerveiller à travers des éléments surnaturels qui transportent le personnage dans un univers magique aux dialogues excellents. L'histoire s'enfonce dans la violence pour trouver le moyen de se libérer de cette malédiction qui déchaîne les horreurs à chaque apparition de la diabolique créature, lors d'un dénouement génial, pour cette œuvre terrifiante qui signe une nouvelle perle incroyable du réalisateur, en attendant jusqu'en enfer 2.

CritiqueOne2

Écrit par

Critique lue 20 fois

1

D'autres avis sur Jusqu'en enfer

Jusqu'en enfer
takeshi29
8

Sam Raimi roi de la série B

Quel plaisir de voir Sam Raimi de retour à la maison, celle des "vilains" qui font peur. Cela faisait un paquet de temps que je n'avais pas flippé devant un film, et je dois avouer que ce soir, je...

le 18 juin 2011

33 j'aime

9

Jusqu'en enfer
Plume231
8

"Buttoned ticket on a one way ride" !!!

Sam Raimi adore jouer les sales gosses, et ce n'est pas un passage par le cinéma hollywoodien à filmer une araignée qui a atténué cela ; au contraire, on dirait qu'il s'est retenu pendant ces années...

le 27 oct. 2016

27 j'aime

3

Jusqu'en enfer
Vnr-Herzog
5

M'entraînent jusqu' à l'insomnie, les fantômes de l'ennui

Les plus jeunes (ainsi que les moins cultivés) l'ignorent sans doute mais Sam Raimi n'a pas fait que Spider Man dans sa vie, il a même exercé le métier fort peu mondain de "petit réalisateur...

le 26 févr. 2011

26 j'aime

7

Du même critique

Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence
CritiqueOne2
7

L'Embarcation de la Piraterie sur la Route des Sirènes de l'Immortalité.

Inspiré d'un roman, réalisé par Marshall en 2k anamorphique panavision Imax 3d avec un budget colossal, c'est la 3ème recette 2011 et 1 prix musique. La fontaine de jouvence commence par une étrange...

le 9 juin 2023

4 j'aime

La Momie
CritiqueOne2
8

L'Aventure des Explorateurs sous l'Effet du Gardien de la Nécropole.

Résumé : Condamné à subir des tortures éternelles, le grand-prêtre enseveli vivant dans l'ancienne nécropole a tué le pharaon pour l'amour d'Anck su namum. En 1933, Évelyne une bibliothécaire cherche...

le 9 mars 2023

4 j'aime

2