Mon avis ci dessous date de février 2018 et est copié / collé de mon compte Allociné mais globalement, j’ai pas trop changer d’avis.
La joie du reboot qui cache son jeu ou comment faire une suite d’un film culte.
Tout d’abord, faire une introduction se situant à l’époque de où le film précédent se passait. Puis, ellipse temporelle pour bien se caler dans l’époque actuel en n’oubliant pas de moderniser les éventuels objets qui suivent le récit.
Alors nous voilà dans notre année 2017, nouveaux protagonistes avec un chouya de clichés, le geek et son pote footballeur américain qui l’évite maintenant, la greluche blonde et la rebelle asociale de service. Ce qui est bien avec ces clichés, c’est qu’ils vont être maintenus dans un second degré assumé et assez plaisant.
La grosse différence avec le premier Jumanji est que le jeu absorbe les protagonistes au lieu d’envahir leur monde. C’est d’ailleurs le tout de passe-passe qui permet de passer d’acteurs adolescents aux mégas stars présents sur l’affiche.
C’est que nous avons le droit à un sketch, le geek se retrouve dans le corps de la méga brute beau gosse (Dwayne Johnson s’amuse dans l’auto parodie), le grand black baraque se retrouve dans la peau du petit black comique (faut peut-être arrêter avec ce cliché du black rigolo aux « bonnes » répliques, et on note que pour ce qui est de la projection, il reste noir), la pseudo-rebelle devient la bimbo aventureuse court-vêtu et mon changement préféré, la blonde devient l’obèse barbu (Jack Black se prend un malin plaisir dans son jeu d’adolescente).
Après, tout le reste est bien sûr sur-exagéré, extrêmement grossit et on se retrouve dans un film d’aventure sans aucune prise de tête qui va flirté avec tous les genres comédie, mini romance, aventure et adaptation de jeux vidéo.
Au final, sans oublier le film d’avec Robin Williams (c’est la référence), on peut se dire que cette version vit de son côté sans rien envier au premier et sans non plus le ringardiser.