Un trois. Si, je vous jure, ça mérite trois pour m'avoir fait lâché des "Oh ma gawd" de groupie aliénée et des "Kiss him" dramatique avec un accent bourgeoise émotionnelle. Alors non, je ne regrette même pas d'avoir perdu 1h30 de plot WTF et de développement de personnage aussi inexistant que ma dignité, mais tout de même, on n'admettras que c'est pas un chef d'oeuvre. Ça saute d'un truc l'autre, ça fait des liens sans sens, des plots twists inutiles et c'est quoi ces gens avec une personnalité d'huître ? Oh ma gaaaawd, à tout bout de champs, devant les révélations pathétiquement tragique de tels ou tels personnages - oui, on m'a plusieurs fois aimablement demandé de cesser mes simagrés, mais le film perd tout son intérêt si l'on cesse de s'y investir comme une teenager à fleur de peau - et des cris de surprises quand tel ou tel bonhomme décide soudainement que, quand même, il est pas content, alors il frappe celui qui l'énerve parce que oh, hein, ça suffit maintenant.
Faudra qu'on m'explique énormément de chose - en plus de l'intérêt de ce film - tel que pourquoi ce type n'est sérieusement pas au courant que le gamin, ben c'est lui. Genre y avait pas de miroir dans les années 80, où c'est un drôle de monde parallèle ou tout le monde se rencontre ? Ça n'a aucun sens, de voyager et tomber sur soi-même et pas savoir que c'est soi-même.
J'veux dire dans le genre coquace, retournez dans le passé et couchez avec soi-même c'est un 10/10 niveaux histoire père castor, sûr que ça plaira au petits-enfants.
Le jeu d'acteur est pas si mauvais, tant t'es qu'on puisse être bon avec un scénario de base mauvais et des dialogues, hmmmmm... succulents.
Judas Kiss, ou le film qui se la joue gay, sci-fi et philosophique mais qui aurait mieux fait de prendre qu'un bord, parce que ça ne sait de toute évidence en maîtriser aucun.
(En vrai si vous aimez Richard Harmon comme moi et que vous vouliez juste un peu plus de fan-service, épargnez-vous ça. Vous vous briserez un mythe. Certes, il est mignon, pas mauvais, mais il ressemble à un cocker coiffé à la Bieber et a un rôle aussi peu construit que le programme de Hammond et un caractère minable qui n'est ni à faire ni à refaire. Allez vois "I still see you", c'est pas non plus un chef d'oeuvre mais c'est pas mauvais et il joue quelqu'un d'un minimum intéressant. Qui ressemble pas à un pré-teen mal fagoté.)

Cheshi-chan
3
Écrit par

Créée

le 2 juil. 2019

Critique lue 214 fois

1 j'aime

Cheshi-chan

Écrit par

Critique lue 214 fois

1

D'autres avis sur Judas Kiss

Judas Kiss
OlivierBertrand
6

une histoire gay fantastique...

un film où le personnage principal a la faculté de se rencontrer à la fois plus jeune quand il présente son court métrage en compétition et aussi plus vieux... ce qui pourrait être une simple...

le 11 juin 2018

Judas Kiss
HenriMesquidaJr
7

Critique de Judas Kiss par HenriMesquidaJr

Juré dans un festival de films universitaires, Zachary Wells passe une nuit torride avec le beau Danny, un des étudiants en lice pour une bourse d'études. Zacharie est celui qui doit décider si la...

le 12 mars 2017

Du même critique

Franky
Cheshi-chan
6

Someone you love

Quand on a 16 ans, comment faire la différence entre quelqu'un qu'on aime passionnément et quelqu'un qu'on aime plus fort que tout ? Comment ne pas confondre cette affection débordante et l'amour...

le 25 juil. 2019

12 j'aime

1

La Prophétie des grenouilles
Cheshi-chan
3

Traumatisme 101

[ Ça y est, je l'ai revu] Voyez-vous, cette critique est injuste. Injuste parce que je n'ai pas vu ce film depuis ma plus tendre enfance où l'on décida de me mettre à de nombreuses reprises devant...

le 17 juin 2019

11 j'aime

1

Love, Victor
Cheshi-chan
5

Les chaises musicales

Love, Victor, direct descendant de Love, Simon, traite de Victor, 16 ans, en pleine découverte de son orientation sexuelle. Le premier épisode nous mets vite dans le bain ; slow motion et musique...

le 18 juin 2020

8 j'aime