Ce doc retrace la courte vie de Jean Michel Basquiat puisque celui-ci est mort à l'age de 27 ans. On retrouve à l’intérieur de ce film les témoignages de ses amis avec lesquels il a débuté le collectif samo, sa sœur, la galeriste qui l'a fait débuté et pleins d'autres personnes desquels il était proche. Le doc est pas mal fournit en images d'archives, il est toujours intéressant de voir Basquiat travailler. Sa sœur parle de son envie de réussite, et Basquiat a vite réussit, ça ne l'a pas empêché de connaitre la misère avant la gloire. Mais une fois au sommet la paranoïa a fait son apparition. Basquiat parle par exemple dans une interview retranscrite dans un livre qui lui est consacré du réalisateur de Downtown 8, il dit que celui-ci s'est servi de lui, pourtant l'équipe du tournage lui a acheté ses premières peintures. Basquiat pensa aussi de la galeriste qui l'a fait débuté qu'elle abusait de lui, même chose pour Warhol avec qui il coupa les ponts. Le déclencheur de cette rupture avec Warhol qu'il adorait pourtant, fut la lecture d'un article dans lequel le journaliste parlait de Basquiat comme de la mascotte de Warhol. Ce dernier était vu comme un artiste qui vampirisait le travail de jeunes talents avant de les jeter. Basquiat alors reconnu n'a pas accepté les propos du journaliste et tira un trait sur cette amitié sur une simple déblatération de journaliste.


Le doc soulève un point intéressant en parlant de la paranoïa de Basquiat, car c'est surement l'un des problèmes des gens qui possèdent un cerveau qui va plus vite que les autres, il est prouvé maintenant qu'une forme d'autisme touche certaine personnes, une chose qui est semble t'il bien plus présente chez les artistes. Mais si ce cerveau plus rapide que les autres a des atouts il a aussi des faiblesses, les émotions sont décuplées. Ces gens vont plus facilement vers les drogues ou l'alcool à cause de ce problème. C'est surement sa capacité d’absorption et de compréhension des choses qui ont fait de Basquiat le peintre qu'il a été. Enfant il se rendait avec sa mère dans les musées, puis adulte avec ses amis. Alors sans argent ils se faisaient passer pour des étudiants et restaient des heures devant des toiles à faire semblant de les dessiner. Au musée de Brooklyn Basquiat était fasciné par une toile de Jackson Pollock, quand on regarde le travail de Basquiat et de Pollock on voit qu'il y a une certaine similitude dans la force créative. Cette chose brut qui donne toute la puissance à la création.


Basquiat ne s'est jamais remit de la mort de Wharol, elle l'a très affectée sa consommation de drogue a alors augmentée et elle causa sa perte. Atteindre le but tant recherché n'est pas fait pour tout le monde, ils sont nombreux ceux qui n'arrivent pas à gérer l'arrivée au sommet, et entre rêver une chose et l'atteindre il peut y a avoir une grande désillusion. Basquiat est un peintre important il a apporté sa pierre à l’édifice, ce n'est pas une nouvelle façon de peindre car les arts premiers étaient déjà dans ce registre et Picasso aussi, mais il ressort de la force de son travail.

Heurt
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Bien seule est ma critique.

Créée

le 26 oct. 2018

Critique lue 409 fois

2 j'aime

Heurt

Écrit par

Critique lue 409 fois

2

Du même critique

Star Wars - L'Ascension de Skywalker
Heurt
2

Le jet d'ail.

En voilà une chose qui en fait du vacarme, ça bouge dans tous les sens mais pourquoi? Pour faire du divertissement, c'est pour cela que Disney a acheté la licence Star wars après tout. La société aux...

le 18 déc. 2019

79 j'aime

44

Jojo Rabbit
Heurt
4

Rabbi Jocob

L'endoctrinement de la jeunesse Allemande est le sujet de ce Jojo Rabbit, qui voit Adolf Hitler comme la seule voie à suivre. Adolf est là constamment pour le petit Jojo, il est son ami imaginaire...

le 28 janv. 2020

66 j'aime

16

Once Upon a Time... in Hollywood
Heurt
5

Cette fois il est temps.

Les années 60 à 70 ont été une très bonne période du cinéma, elles étaient inventives et permissives. Pourtant la censure était omniprésente, mais les cinéastes trouvaient tout un tas de stratagèmes...

le 28 nov. 2019

55 j'aime

6