Amour à court terme.

Une lycéenne s'éprend d'un camarade de classe taiseux, tout le temps plongé dans ses livres. Au départ peu intéressé par cette fille qui est son exact contraire, son opinion va changer lorsqu'elle apprend qu'elle est condamnée par une maladie pancréatique.

Énorme succès lors de la parution du roman, puis du film, Je veux manger ton pancréas (qui vient d'une croyance censée détruire la maladie sus-citée) est, malgré la gravité de son sujet, un anime qui tient à tout prix à garder la joie de vivre, à l'instar de cette jeune fille, Sakura, un très beau personnage, qui se tient droite, veut rester positive malgré l'échéance fatale et qui veut vivre malgré tout comme toute lycéenne de 17 ans. Quant au personnage masculin, il faut dire qu'au départ avec ses réflexions déplacées, il est difficile à apprécier. Sauf qu'en fin de compte, c'est lui qui va évoluer grâce à Sakura ; d'ailleurs il est si effacé que durant une grande partie du film, son prénom n'est jamais cité.
Il y a plein de moments attachants, comme le fameux action ou vérité, les choses que veut faire Sakura avant sa fin, mais aussi des scènes émouvantes car malgré sa joie de vivre, elle a peur de la mort, et ce garçon représente pour elle plus qu'un ami qu'elle s'est fait, mais une raison de vivre, et lui aussi ne va pas rester insensible à cette gentillesse qui vient du cœur. D'ailleurs, à l'image de l'histoire, l'image est constamment colorée à l'image des fleurs de cerisiers qui ornent les décors, et au niveau technique, c'est très beau.

Loin d'être une version animée de Love story, le film tient aussi compte d'un twist à ne surtout pas raconter, mais qui rabat en quelque sorte les cartes, mais où, quoi qu'il arrive, car c'est montré dans les premières secondes, la mort sera malheureusement là. Il reste un très beau message d'espoir, peut-être un peu étiré justement après ce fameux retournement de situation, mais qui ne laisse pas indifférent. Le titre en lui-même s'explique dans le contexte du film, mais c'est sûr qu'il n'est guère vendeur, mais au fond, c'est une belle histoire d'amour, et d'ouverture.