Nouveau film de Jeanne Herry (fille de…) après le très beau Pupille. L’univers carcéral après celui de l’adoption. Plutôt celui de la justice restaurative (dont je n’avais jamais entendu parler). Nouveau film chorale, quelques uns des acteurs sont rappelés par la réalisatrice. Tout le monde est très bien. Avec une petite préférence pour Leila Behkti et Miou-Miou. Dali Benssalah, découvert dans Mes frères et moi, confirme tout le bien qu’on pense de lui. Le film en lui-même est intéressant. Ecrit avec beaucoup de tact et de sensibilité. Mais j’ai trouvé aussi que l’évolution des rapports entre les personnages, victimes et agresseurs, s’amélioraient de façon trop facile. Avec un dénouement un peut trop « idyllique » et une mise en scène un peu trop lisse. Ce qui n’empêche pas une belle émotion de poindre à tout moment. Le tout est édifiant, nous permettant de découvrir certaines choses et nous offrant quelques scènes très fortes (notamment toutes celles d’Adèle Exarchopoulos et de Leila Behkti). Au final, malgré mes quelques réserves, tout de même un beau film, même si un cran en dessous de Pupille.