De rouille et d'os

Un 7 somme toute généreux mais qui récompense l'affection particulière que je porte à l'homme d'acier depuis le premier opus.
Car si le changement de réalisateur a été bénéfique (voir salvateur) pour la franchise et permet de revenir sur le personnage et l'atmosphère du premier volet, on reste un niveau en dessous malgré tout.
Pour Iron Man 3 Shane Black prend le partie de démystifier l'armure au profit de l'homme. Ce n'est pas une mauvaise idée en soi et permet de développer certains aspects des personnages, mais associée à la démultiplication des supports et des porteurs qui vont avec, cela entraine une banalisation qui ne permets plus de conserver la relation affective que l'on avait avec le personnage. Car Stark et Iron Man sont indissociables et l'histoire marche beaucoup moins bien l'un sans l'autre, Tony seul, ce n'est que du Bourne en moins bien... C'est peut être aussi lié à un effet de lassitude, c'est déjà la quatrième fois que l'on retrouve Starck en seulement cinq ans.
Heureusement quelques belles surprises dans le scénario et un casting toujours au top permettent d'accoucher d'un volet supérieur à son prédécesseur et qui clôture bien la saga, en attendant Avengers 2 pour 2015. Cela laissera le temps à la franchise pour se reposer et nous avec.