Le dernier film de l’auteur belge Fabrice Du Welz, Inexorable, est un simili-giallo kubrickien, parfois sanglant, où la dévotion véritable et sans faille signifie aimer le pécheur et ignorer le péché. Vitrine de l’angoisse adolescent qui bascule dans les extrêmes meurtriers, le film est en fait une excellente synthèse de la trilogie thématique ardennaise de Du Welz, qui comprend son premier film Calvaire (2004), Alleluia (2014) et Adoration (2019). Ceux qui connaissent l’œuvre de Du Welz (notamment Vinyan, en 2008, une autre vitrine stellaire de l’amour mis à l’épreuve par les éléments et les extrêmes, et Message from the King, en 2016, un exercice de vengeance en langue anglaise) savent que des éclairs de brutalité sont probables, mais il y a une douceur surprenante dans son arc final et la bizarrerie psychologique de ce lieu géographique luxuriant, qui s’épanouit en un malaise épouvantable lorsque le Parasite perdu se transforme en un démon blanc machiavélique.
Critique en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-inexorable-quelque-chose-de-fatal-doit-arriver/