Résumé
Un jeune agent du FBI, Nate Foster (Daniel Radcliffe) est chargé par sa supérieure hiérarchique Angela Zamparo (Toni Colette) d'infiltrer un groupuscule néo-nazi. D'abord réticent, Nate comprend vite que, pour mettre en confiance les membres de l'organisation, il doit devenir un des leurs... Il se rase le crâne et se fait passer pour un vétéran de la guerre d’Irak. Tiraillé entre sa morale et les impératifs de sa mission, Nate s’affole quand il comprend que le groupe ne se contente pas de défilés au caractère "folklorique" avec drapeaux et saluts nazis mais qu’il prépare un attentat d'envergure en utilisant un matériau radioactif volé.
Mon opinion sur ce film
J’espérais pouvoir voir ce film au cinéma mais sa diffusion est restée confidentielle. Peut-être par peur des dirigeants de salles de programmer un film traitant des mouvements néonazis et suprématistes blancs aux USA. Pourtant, on ne peut s’y tromper : le film dénonce au contraire sans ambages cette dérive qui gagne, hélas, aussi bien outre Atlantique que sur notre continent.
Ceci dit, le film est loin d’être une réussite. Plutôt brouillon, mal bâti, cette histoire, pourtant paraît-il inspirée de faits réels, n’est pas franchement crédible. Et j’ai beau adorer Daniel Radcliffe, je pense que l’avoir choisi pour ce rôle est une erreur de casting. Mais il n’est pas le seul à n’être pas à sa place dans cette distribution. C’est en particulier le cas de Sam Trammel, le gentil loup-garou de True Blood, que l’on peine à imaginer en dangereux extrémiste nazi prêt à sacrifier sa famille pour ses idées. Mais Toni Colette n'est pas mieux à sa place en chef du FBI, que l'on aurait imaginée nettement plus cynique.