Bon, je suppose que c'est une suite au vu du résumé établi durant les premières minutes. Le téléfilm n'est pas bon déjà à cause de ce résumé ; les relations auraient dû être déterminées brièvement au travers de scènes. Parce que juste nous le dire ne suffit pas pour le ressentir.


Et donc, c'est un peu compliqué de se prendre au jeu : la fille qui se mêle de la vie privée de la mère, ça paraît gratuit, parce qu'il n'y a pas vraiment de scène efficace pour montrer qu'elles sont dépendantes l'une de l'autre. On nous explique simplement que l'une a un amant et que l'autre ne le sait pas et qu'elle risque de mal le prendre. Et effectivement, ça ne rate pas, quand elle l'apprend, elle se fâche. C'est mal construit, mal développé. L'idée n'est pas originale mais ça ne veut pas dire que le film soit mauvais. Le pire c'est que je ne m'attend spas à ce que le premier volet soit mieux construit et établisse mieux les rapports entre les personnages tant le reste est ici mal écrit aussi (par exemple le papy n'est pas très commode non plus, on ne sait pas pourquoi, c'est juste 'gag' sauf que c'est jamais drôle). Les conflits sont pauvres, les résolutions faciles. De la très mauvaise écriture.


Niveau mise en scène, c'est pas très inspiré, mais on va dire que ça fonctionne pour un téléfilm. L'humour n'est par contre jamais bien mis en valeur, car c'est très plan-plan. Les acteurs ne sont pas non plus à leur avantage. Heureusement Daniel Russo relève un peu le niveau. Bernier ne joue pas mal mais y a des scènes où clairement elle doit attendre (en cabotinant) avant de pouvoir jouer.


Bref, pas terrible du tout.

Fatpooper
3
Écrit par

Créée

le 7 déc. 2020

Critique lue 74 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 74 fois

D'autres avis sur Il faut marier maman

Il faut marier maman
270345
4

L'union fait la farce (Laurent Baffie)

Un petit film vraisemblablement pour un petit budget, avec un petit casting et pas beaucoup d'ambition. Un scénario de vaudeville dans lequel on sent bien la "patte" de Martin Lamotte pour écrire...

le 24 févr. 2019

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55