Il était une forêt par Preedatoor

L’arbre cache la forêt.

La longue histoire de la mort et de la renaissance d'une forêt.

Avant même de commencer le film on se dit que cela doit être dur de parler des arbres et de la forêt pendant une heure et demi.

Ainsi on débute sur ce qu'il y a de plus commun dans une forêt, un arbre. Une voix off nous narre sa passion pour ce type d'environnement. Et déjà quelque chose nous choc, ce narrateur n'est pas celui qui a écrit ces mots car c'est le son de Robin Williams qui vient bercer les feuilles. Mais on continue, et un autre moment étrange intervient. On observe, et tout à coup des images en dessin apparaissent.

Et oui en effet le réalisateur a pris parti d'intégrer des images à l'intérieur. Le spectateur sait bien que c'est pour donner un esprit plus poétique à l'ouvre, mais cela gâche tout. Quand on regarde ce genre de film on veut voir de la nature, du vivant qui vont nous transporter ou tout le monde n'a pas forcément possibilité d'aller. Et ici on nous présente des scènes trop abondantes d'effet spéciaux. De plus cela est trop récurent durant le film pour être appréciable. Ainsi le spectateur perd de l'intérêt pour ce spectacle.
Et ce n'est pas fini, sachant qu'on n'est pas concentré sur ces feuilles informatisées, on essaie d'apprécier le peu d'images de la nature qu'il nous reste. Mais la aussi on est très déçu. On voit clairement que certaines scènes sont faites par l'Homme et non pas par la beauté de la nature. Ne parlons même pas des bruitages qui semblent faux. Je sais pas si cela est utilisé au mauvais moment ou trop amplifié, mais ça ne semble pas vrai.

Il est étrange que cela soit décevant car l'auteur du livre est également le réalisateur du documentaire. De plus Luc Jacquet est le réalisateur de Le Renard et l'Enfant, un film très beau que j'ai adoré. Je suppose que Luc et ses amis ont voulu retranscrire leurs pensées et des images que les caméras ne peuvent filmer. C'est malin de leur part mais tout le monde n'accroche pas, et c'est malheureusement le cas pour moi.

En somme Il était une forêt est une réalisation créative qui dépend de la vision du spectateur.