OVNI

Difficile de définir ce long-métrage, pour le moins singulier. Une comédie plutôt burlesque, avec bon nombre de situations des plus cocasses.

Je ne peux m’empêcher d’y voir une parenté avec The Big Lebowski, la filiation est parfois si évidente qu’elle est sans doute assumée par le réalisateur.

Comme dans le classique des frères Coen, on suit ici le rocambolesque parcours d’un binôme atypique en quête de justice.

Le personnage principal est une aide-soignante, gentille, célibataire, maladroite, un peu blasée. Suite au cambriolage de son domicile, lasse de toujours se laisser faire, elle décide cette fois ci, de mener l’enquête elle-même, en traquant les braqueurs. Elle va donc requérir l’aide de son voisin. Celui-ci, incarné par le revenant Elijah Wood, est un lunaire karatéka du dimanche.

L’alchimie fonctionne plutôt bien entre ces deux protagonistes très attachants, qui semblent aussi paumés l’un que l’autre, avec un côté asocial assez prononcé. La maladresse de ces deux-là provoque de nombreuses situations hilarantes, notamment face aux auteurs de la rapine, une équipe de bras cassés, tout aussi gauches que leurs poursuivants.

C’est un humour que j’apprécie, mais qui ne plait pas forcément à tout le monde, pour donner une idée, c’est un peu dans la veine de Brooklyn nine-nine, avec parfois un petit côté Tarantino lors de scènes de bagarres et fusillades déjantées.

Bref une comédie loufoque et décalée, mais rafraichissante.