Ca commence avec le A d'Anarchie ça finit avec ceux de cAtAstrophe

J'aime Neil Gaiman.
J'écoute du punk.
J'apprécie beaucoup les films avec Nicole Kidman et Elle Fanning.
Il faisait beau, j'étais de belle humeur et je buvais un milk-shake à la fraise.
Bref, j'étais prête.

J'ai pensé que j'allais souffrir lorsque les premières minutes se sont enchainées en montage clipesque d'une sorte de générique trash de La petite maison dans la prairie version Londres ouvrier. J'en ai eu la confirmation en faisant les connaissances des personnages en latex (On était cette fois dans une version alternative du choixpeau magique qui vous faire réaliser qu'il y a vraiment pire que de finir à Serpentard).

Je ne suis jamais entrée dans le film. Ce dernier reposant sur une forte charge émotionnelle, ça rend vite les séquences ridicules. Les personnages pleurent beaucoup. Moi je regardais plutôt ma montre. Ceux qui aiment le punk seront charmés par le personnage joué par Nicole Kidman, qui n'a rien a envié à Vivienne Westwood et par la référence à Don Letts. Mais ceux à qui est vraiment destiné le film sont plutôt les fans de romance sur fond de révolte juvénile.

Le film contient une critique politique qui s'inscrit dans le no futur punk en montrant, assez justement, ce que ce message signifiait vraiment en termes d'opposition entre les générations, les jeunes se voulant pas être dévorés par le système comme l'avaient été leurs ainés.

Deux choses pour conclure.
1/ Si vous voulez découvrir la culture punk, regardez plutôt The Decline of Western Civilization
2/ Si vous voulez voir un film emblématique de la contre-culture qui décolle dans les étoiles, regardez plutôt le Rocky Horror Picture Show.