Uwe Boll aime adapter les jeux vidéos, pour en sortir généralement le pire. House of the dead fait partie de cette fournée, et est loin d'être le pire.
Déjà souvenez vous du jeu, qui est un simple défouloir où vous tiriez avec un flingue sur un flot ininterrompu de morts-vivants. Scénario zéro.
Uwe va nous trouver une vague histoire d'île maudite ou se serait échoué un navire espagnol transportant un hérétique ayant trouvé le secret de la vie éternelle. Enfin plutôt de la non-vie, comme tout bon nécromant de donjon !
Et là-dessus, il nous lâche une bande de jeunes gens décérébrés qui pensent à danser, boire et baiser, le tout dans n'importe quel ordre. Forcément, on a des plans nichons en pagaille, des jeunes filles qui courent en hurlants, des faux-raccords.
Le début est laborieux, il faut attendre le dernier tiers du film pour qu'Uwe se lâche et nous balance une baston full bullet-time où les jeunes bimbos deviennent bad-ass et abattent du zombies à tour de bras, et où les trampolines leur permettent de faire des sauts de cabris.
Ce film a donc la moyenne plus nanarde, mais pas plus, parce qu'il y manque un p'tit brin de folie, et que l'on sent l'opportunisme cynique d'Uwe Boll qui a eu du budget pour commettre son travail de tâcheron.