Lorsqu’il sort, en 1995, Highlander 3 a une périlleuse mission : faire oublier le piteux second opus et redorer le blason de la saga sur grand écran. Y arrive-t-il ? Bof.
Au Maroc, Connor Macleod savoure son prix obtenu 10 ans plus tôt, et coulé des jours paisibles aux côtés de son fils adoptif… jusqu’a ce qu’une perturbation ne se fasse ressentir depuis le Japon. Le Highlander réalise rapidement que Kane, l’immortel Maître des illusions vient de se libérer, et se prépare à lui contester le statut de dernier des immortels !
Appuyons d’abord sur les points forts de ce film. Contrairement au 2, parfaitement inepte, le film a le mérite de ramener la saga à ses bases. Logique et respectueuse, cette suite bénéficie de jolis effets visuels.
Kane est un méchant plus mémorable que Katana, même s’il n’est pas du niveau du Kurgan, loin de là !
Côté problèmes, par contre, le scénario est pépère, et ne prend aucun risque. Mais, surtout, l’histoire peine à décoller et le rythme n’est jamais au rendez-vous.
Dommage, c’est probablement la suite la plus respectueuse du film original. Mais elle l’est un peu trop, au point de n’en être qu’un semi remake sans trop de saveur.