Résumé : Après les homicides dans sa famille, la jeune Kirsty est envoyée en établissement psychiatrique, afin que l'enquête puisse rassembler son témoignage, sans ses divagations. La police a demandé au Dr. Chanard de parler des événements qui l'ont amenée ici. Kirsty est obsédée par retrouver son père et le ramener, car elle pense qu'il est retenu de force par des démons. Le Dr. dévoue en secret un culte à la configuration, dont Kirsty révèle l'existence à travers un cube mystérieux. Quand le Docteur trouve un objet lui permettant d'ouvrir un passage, il ordonne à la police de ramener l'objet chez lui. Grâce à un rituel occulte le Dr. parvient à ramener Julia des enfers, puisqu'en secret, il rêve depuis longtemps d’accéder à la connaissance du léviathan.

Histoire : Lors de la sortie en France, la distribution en salle est catastrophique, rejeté par les exploitants qui le trouvent malsain, le film ne sortira que dans un nombre limité de salles et ne restera qu'une semaine à l'affiche. Le film possède une sortie cinéma non censurée mais la version disparaît sur Dvd, une scène jugée violente et inutile est supprimée mais ça défigure le film, car il s'agit d'une scène culte vu la faiblesse du reste de l'histoire. Andrew Robinson refuse de reprendre le rôle en invoquant, que le scénario est bâclé, ce qui explique l'aspect confus et les nombreux flashbacks du précédent.

Concernant les scènes enlevées, il existe la scène du fou en plus gore, des atrocités de Julia, une scène de nu, le flashback de la jeune fille, une scène en enfer avec Kirsty, le Dr. Chanard qui coupe une main, une mort différente de Pinhead, et une scène du Lieutenant en Dr pendant la guerre. Seule Paramount possède l'original en version longue de 1h39, et le documentaire Lost in the labyrinth de 20 minutes réalisé par Clive Barker intégré dans quelques éditions, mais a priori décevant. Un prix pour la musique de Christopher Young, et 2 nominations pour le meilleur film d'horreur et la meilleure actrice. La définition du cénobite, c'est un moine qui vit en communauté pour sa communauté, ça provient des mots grecs koinos qui signifie, en commun et bios qui signifie, vie.

Équipe : Le producteur et assistant c'est Christopher Figg, Hellraiser 1,3, Trainspotting, une réalisation et un montage de Tony Randel déjà au montage du 1 et scénariste du 3. La coproduction et le scénario de Clive Barker, Nightbreed, Lord of Illusions, adapté par Peter Atkins, Hellraiser 3,4 et Wihmaster 1,2,3,4. Aux effets spéciaux Graham Longhurst, Elephant Man, Highlander, et la musique de Christopher Young connu pour Ghost Rider, Jusqu'en Enfer, Spider-Man 3.

Côté casting, Clare Higgins déjà choquée par le 1 refusera de nombreuses scènes, Ashley Laurence reprend le rôle pour son organe vocal, plus que pour son talent, Kenneth Cranham connu pour des petits rôles de series Tv et bien sûr Doug Bradley le chef des cénobites.

Avis : Le film en version numérique est amputé à l'opposé de l'attente du spectateur et finit par rendre cette suite insipide malgré quelques détails intéressants. Après l'avoir vu et revu de nombreuses fois, et après avoir oublié qu'il s'agit d'une suite sans intérêt, on se penche sur l'histoire, mais forcement déçu, si vous connaissez l'original. Pas facile de comprendre ce nanar!

Critique : Les logos kitsch de la production et le vieux générique font apparaître l'image dans une atmosphère malsaine, pour revivre le précédent avec l'ouverture de l'étrange cube. On retrouve l'horrible scène-choc qui témoigne de l'arrivée du chef des démons, en réalisant une transition qui reprend le récit peu après la fin du premier. L’enchaînement parfait avance les personnages en déchaînant la violence pour reprendre l'intrigue des décès de l'aventure précédente, qui s'alterne à la science du cerveau, afin de détourner les âmes sensibles. Le sujet entre au cœur de cette situation curieuse qui regroupe les personnages entre le réel et l’irréel avec le milieu psychiatrique, chargé de l'affaire. Les événements progressent avec l’héroïne qui semble en proie à des visions troublantes en multipliant les effets terrifiants, malgré un style sans budget. La faune des individus de la folie tourne en rond dans une ambiance sanglante qui propose un long résumé des images du précédent.

Le récit devient ennuyeux, bien que la stratégie du docteur commence à se dévoiler autour de détails invraisemblables qui relient les 2 intrigues avec une atmosphère affreusement glauque. Une ultraviolence enchaîne les horreurs en plongeant dans l’occultisme qui répète l'abominable retour à la vie de sa terrible créature avec des effets sanguinaires impressionnants. Les événements se reconfigurent avec les mêmes mécanismes, pour contenir la puissante créature qui débute la confrontation dans une recherche du mystérieux cube. Les effets bas de gamme et les enchaînements saccadés provoquent un style aux allures de téléfilm incohérent, puisqu'on assiste à une vaste répétition du 1er dans des séquences sanglantes, éprouvantes et vulgaires. Le spectacle pitoyable ouvre le cube en laissant revenir les démons qui engagent un plongeon dans les ténèbres.

Ce remake envahit un labyrinthe de frayeurs par une combinaison d'images fades ultraviolentes, qui exploitent des phénomènes sans intérêt. La confrontation dévoile les enfers en continuant sa mascarade du niveau supérieur, qui use de la même stratégie dans une fuite en avant sans but des personnages. A ce stade et malgré les explications sur le royaume des cénobites, le montage, la réalisation et les comédiens sont désastreux, on a l'impression de visionner une farce visuelle. L'agonie continue son rite de violences dans l'affrontement qui tourne au canular malsain en envoyant le dénouement, car le film n'offre rien d'autre qu'une tempête ininterrompue d'images sanguinaires, dans une histoire incompréhensible face au brio de l'original. En clair on assiste au sabotage de la série, dans une tentative ratée, et proche du téléfilm bas de gamme.

> https://youtu.be/3GJE8KtGFnE

Ma 1ère critique du film écrite en 2007 > Cet épisode de Hellraiser continue le premier. On retrouve tous les personnages qui ont fait le succès du 1, puisqu'ils deviennent la clef de voûte de l’intrigue, sauf Larry. Les effets sont excellents pour l'époque, et quelques scènes sont superbes, notamment durant le retour à la vie de Julia, les passages vers l'enfer de Kirsty et la scène mémorable avec le fou!!! Quelques points noirs sont à noter. le scénario reste trop confus et éloigné de l'origine du récit du cube. Même si cet épisode commence à expliquer l'identité du chef des démons, on reste dans l'attente sur davantage de précisions, En plus, le chef des démons n'est pas à la hauteur, ni de Julia, ni d'un docteur et c'est dommage!!! On regrette aussi la fin tirée par les cheveux. Le film est trop riche d’éléments, au détriment d'un film qui aurait dû être moins dense, mais plus clair et surtout avec moins d'incohérences à la série. En conclusion on a l'impression que tous les sujets intéressants sont bâclés.

Ma 2ème critique du film écrite en 2017 > Produit par Barker, réalisé par Randel en numérique sphérique panavision avec un budget minuscule, c'est un succès et 1 prix musique. Les écorchés commence par une excellente transition à peine quelques heures après la fin du 1er dans un hôpital psychiatrique, qui lance l'intrigue des personnages à l’intérieur de ce lieu propice au genre, tandis que la violence déploie des effets étonnants. Pourtant, les liens aux événements d'origines s'enlisent dans un calvaire chaotique en augmentant la violence avec la scène du fou qui renouvelle le retour à la vie. La superbe créature va vite disparaître pour l'apparition des impitoyables dompteurs, mais dans une vulgaire répétition du 1er. Les éléments de l'horreur se rejoignent avec un passage en enfer, lors d'un dénouement grotesque, pour cette œuvre à l'univers si particulier, et sabotée par un mauvais réalisateur.

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