Comme l'indique le titre, une série de coïncidences enchainées constitue la trame d'une histoire improbable, où une jeune danseuse divorcée et fille-mère (Alessandra Martines) retourne à Venise où elle a rencontrer le père de son fils, pour retrouver l'amour, en tombant sous le charme d'un peintre faussaire qui n'est autre que commissaire-priseur (Pierre Arditi). Or ce dernier disparaît en mère avec le fils de son amoureuse, en tombant d'un voilier. De son côté, la protagoniste préparait un petit film tourné au caméscope pour l'anniversaire de son fils, sur les ours polaires et un joueur canadien de hockey. Or, l'appareil est perdu. De l'autre côté de l'Atlantique, la compagne d'un économiste casse le sien, l'économiste en achète un à la sauvette. Il contient le film tourné par la danseuse, qu'il fait tout pour retrouver. Elle pense plusieurs fois au suicide, puis finit par se laisser tenter par l'économiste québécois, touchée par toutes les intentions qu'il a eue pour elle.
Le cinéaste force un peu les traits de l'idée-force, mais son optimisme habituel donne envie d'y croire. Un battement d'ailes peut créer des effets positifs à répétition, y compris au travers des drames qui peuvent étayer l'existence. La trame est donc un tantinet tirée par les cheveux, mais la thèse reste belle et donne envie d'y croire. Malgré quelques longueurs, on a envie d'y croire et on passe un bon moment.