Viens courir dans les bois avec Harry
Bon, il faut aller à l'essentiel et sans fioriture : ce n'est pas nul. Mais c'est loin d'être bien. Mon point de vue est celui d'un type qui n'a pas lu tous les livres et a découvert ce dernier opus en date sans avoir le livre en tête. Si la première partie du film impose une ambiance, que j'ai apprécié, s'ensuit alors une longue course dans les bois. Parfois, dans un film, il y a des longueurs. Dans Harry Potter et les Reliques de la Mort, il y a un peu de film entre deux longueurs. C'est si long qu'en définitif, le sort des personnages m'est devenu complètement égal. Et qu'untel se fasse torturer m'a laissé complètement froid. Je ne comprends pas, c'était pourtant bien parti ! Ces quelques scènes d'errance de notre trio d'adolescents dans une Angleterre grise et désolée avaient tout d'un bon post-apo, avant de s'enfoncer dans la longue promenade. Le Seigneur des Anneaux commençait, certes, avec des scènes de course dans les prés, mais il gagnait en rythme à mesure des films. Là, c'est l'inverse. Pile avant le grand final, on nous sert un film qui semble avoir eu dans son cahier des charges la nécessité de durer 2h30 là où 1h30 aurait été plus adapté...